A l’horizon 2019, le trafic maritime national devrait atteindre 91 millions de tonnes grâce notamment au développement des conteneurs et à la croissance du vrac liquide. La progression des importations de produits pétroliers, la croissance des exportations conteneurisées des primeurs et de l’industrie de la pêche et la bonne performance des exportations automobiles tireront également le trafic vers le haut.

Selon la note d’information relative à l’introduction en Bourse de Marsa Maroc analysant les perspectives d’évolution entre 2016 et 2019, le trafic maritime national devrait enregistrer une croissance annuelle moyenne en volume de 2,5%. Cette progression suit étroitement l’évolution des échanges commerciaux. Le trafic national devrait ainsi se situer, à l’horizon 2019 à près de 91 millions de tonnes grâce, entre autres facteurs, au développement soutenu des conteneurs (+4,6%), à la croissance des vracs liquides (+2,5%) et celle des RoRo (+9,2%) (Roll-On, Roll-Off signifiant littéralement « roule dedans, roule dehors », pour faire la distinction avec les navires de charge habituels où les produits sont chargés à la verticale par des grues).

 Le GPL booste les volumes

Durant la même période, le trafic vracs et conventionnels devrait enregistrer une croissance moyenne annuelle de 1,3% pour atteindre 67 millions de tonnes en 2019 contre 64 millions de tonnes en 2016. Cette performance s’explique entre autres par la progression «soutenue» des importations des produits pétroliers.(gasoil, essence, fuel…) qui s’explique à son tour par
l’augmentation de la consommation. Ce bon comportement est également la conséquence «de la hausse des importations du GPL pour répondre à la demande des ménages et du secteur de l’agriculture», souligne la note d’information. À cela, il faut ajouter bien entendu la croissance des exportations des agrumes et primeurs, l’évolution des échanges commerciaux des produits sidérurgiques et la hausse des importations de bois. Cela dit, selon les prévisions, le trafic de conteneurs devrait atteindre un volume de 1.363 KEVP

L’effet «auto»

«De nouvelles capacités permettront d’accueillir la croissance du trafic gateway, notamment le TC 3 de Casablanca qui devrait être opérationnel à partir de fin 2016», lit-on dans la note d’information. Celleci souligne aussi que cette croissance serait due «à la poursuite de la tendance à la containerisation du trafic maritime marocain, à la croissance des exportations conteneurisées des primeurs et de l’industrie de la pêche à partir du port d’Agadir et à l’évolution des importations de machines et d’équipements destinés aux tissus industriels et agricoles ainsi qu’aux ménages». L’évolution du trafic de RoRo (742 K unités
en 2019) serait le résultat de la poursuite des bonnes performances des exportations automobiles. Sur ce point, il est prévu qu’entre 2016 et 2019, la croissance annuelle moyenne du trafic de véhicules atteigne 12,2%.

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