ASSOCIATION IZDIHAR
Le nouveau bureau de l’association Izdihar adopte une nouvelle stratégie pour le développement des zones industrielles de Sidi Bernoussi.
Comme on pouvait s’y attendre, la protection de l’environnement y a occupé une place de choix.
Le nouveau bureau, comme son prédécesseur d’ailleurs, veut «préserver l’environnement en diminuant les impacts environnementaux des entreprises installées sur la zone», lit-on dans un support de présentation de la nouvelle feuille de route.
L’un des projets s’inscrivant dans le cadre de

« L’association Izdihar a fait bénéficier une vingtaine d’unités industrielles d’une opération de pré-diagnostics de leurs rejets liquides »

la concrétisation de ce pilier est la création d’un centre de tri, de valorisation et de recyclage des déchets ménagers et assimilés des zones industrielles représentées par l’association créée en 1997.
Porté par la Préfecture d’arrondissements de Sidi Bernoussi, ce projet s’étalera sur 600 m².
Il vise à baisser le volume des déchets ménagers et assimilés, réduire l’insalubrité, préserver l’environnement et les ressources naturelles et assurer l’approvisionnement de certaines entreprises en matières recyclées.
Le projet facilitera également la réinsertion socioprofessionnelle des personnes en situation de précarité, la sauvegarde de l’environnement et la contribution à l’atteinte des objectifs tracés par le programme national de gestion des déchets.
Un programme qui, pour rappel, cherche le recyclage de 20% des déchets d’ici l’an 2015.
«La réussite de cette expérience pilote s’appuie fortement sur la collaboration des industriels et leur adhésion au processus de recyclage en approvisionnant le centre avec leurs déchets industriels banales», précise la préfecture.
Et c’est le rôle que devrait jouer Izdihar, à savoir la mobilisation d’au moins ses membres.
Une mission qu’elle a déjà assurée pour la réussite de plusieurs autres projets.
En 2013, elle a fait bénéficier une vingtaine d’unités industrielles de la zone d’une opération de pré-diagnostics de leurs rejets liquides.
Cette opération, réalisée par le Bureau d’étude italien «Enviro park», a été financée par la coopération italienne dans le cadre d’un partenariat avec le ministère de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement.
Dans le même cadre, l’association Izdihar a signé, toujours en 2013, une convention de partenariat avec le Centre marocain de production propre (CMPP).
Il vise à réaliser des projets environnementaux en matière d’économie et de gestion de l’eau, d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables, de traitement des eaux usées industrielles, de valorisation des déchets solides industriels et de gestion rationnelle et écologique des produits chimiques.
Ce partenariat permet également à l’association de bénéficier des subventions internationales négociées par le CMPP.
Ce partenariat a déjà commencé à produire ses fruits, puisqu’un projet pilote a été lancé pour l’identification et la mise en place de technologies de production plus propre.
Son objectif est de «concilier performance industrielle et protection de l’environnement via l’introduction et la mise en œuvre de technologies propres permettant la gestion rationnelle des ressources, la prévention et la réduction de la pollution et la réduction des coûts de production», précise l’association.
Ce projet profite à un groupe d’entreprises volontaires adhérentes à Izdihar pour une durée de 2 années.

AMIRA LAAZIZA

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