Le ministère de tutelle réagit
Le Ministère Délégué chargé de l’Environnement rassure les industriels du plastique.
« L’écotaxe sur la vente, sortie usine et à l’importation des matières plastiques et les ouvrages en ces matières, dont le taux est fixé à 1,5% ad valorem, vise à financer l’émergence et le développement de la filière de recyclage du plastique, et l’intégration du secteur informel existant », rappelle le département de tutelle.
Et c’est, précise-t-il, pour l’atteinte de cet objectif qu’elle sera utilisée.
En effet, certains opérateurs de ce secteur ont crié à « un détournement de cette taxe à des fins autres que celles pour lesquelles elle était conçue (Voir numéro 4 d’Industrie du Maroc magazine ou son site industries.ma) ».
Chose infirmée en vrac par le ministère, qui fait savoir que « dans l’optique de préparer l’étape opérationnelle, il a été établi un business-plan qui permet de planifier les activités et les ressources à mobiliser.
Ces activités visent la définition et la réalisation de projets de tri-récupération des déchets ménagers et assimilés qui seront recyclés et valorisés à partir de 2015 ».
C’est dans ce sens qu’une consultation a été lancée pour la réalisation des prestations relatives à la gouvernance de cette filière naissante. Cette opération a pour objectifs spécifiques de déterminer, entre autres, les missions et les responsabilités de l’entité chargée de la gouvernance de la filière et définir son statut juridique, son mode de gouvernance, ses méthodes d’implication des partenaires et ses ressources financières.
Cette opération vise également à définir les modalités d’arrangement avec les bénéficiaires des appuis et de la sensibilisation des Communes, des délégataires et des structures chargées de la récupération des déchets.
Ainsi, une circulaire portant sur le mécanisme d’allocation des revenus de l’écotaxe aux activités des filières de recyclage et de valorisation des déchets plastiques a été signée le 11 novembre 2014.
Un texte qui présente les différentes activités qui seront financées par l’écotaxe, les bénéficiaires des subventions, les critères d’éligibilité et les modalités pratiques de calcul et de transfert des subventions.
D’ailleurs, une des premières actions consiste à financer, avec une partie des fonds de cette taxe, le centre de tri de Casablanca.
Ce projet, initié par le Ministère Délégué chargé de l’Environnement, le Ministère de l’Intérieur et la Commune Urbaine de Casablanca, compte organiser la filière tri, récupération et valorisation des déchets ménagers dans la capitale économique.
Il cherche à intégrer les chiffonniers dans la filière, mettre en place des conteneurs de collecteurs différents pour séparer les déchets organiques des déchets recyclables, réaliser des centres de tri des déchets dans la ville et la décharge, fournir aux composantes de la filière les équipements nécessaires, inciter les industriels à valoriser les déchets triés et sensibiliser la population sur l’importance du tri et la valorisation des déchets.
Par ailleurs, le Ministère Délégué chargé de l’Environnement se dit ouvert à toutes propositions en provenance des professionnels du plastique et de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc.
Il précise, dans ce sens, que ces derniers sont ses partenaires privilégiés pour la mise en œuvre de cette écotaxe et leurs contraintes seront prises en compte.
A bon entendeur !.

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