la croissance économique
Malgré un contexte difficile, l’industrie marocaine tire son épingle du jeu.
En effet, la valeur ajoutée des activités non-agricoles aurait progressé de 3,5%, au quatrième trimestre 2014, en variation annuelle, au lieu de 2% une année plus tôt.
Cette performance, qui s’inscrit dans la continuité de leur raffermissement entamé mi-2014, aurait été portée par une amélioration des activités secondaires.
Si on prend l’ensemble des sociétés industrielles marocaines hors raffinage, on observera une variation positive significative durant le deuxième semestre de 2014.
Et ce, avec un taux de croissance de leur valeur ajoutée de 3% durant le troisième trimestre et de 2% durant le quatrième trimestre, précise le Haut Commissariat au Plan dans sa dernière note.
Il s’agit notamment d’opérateurs dans des secteurs connus généralement par leurs performances relativement soutenues, à savoir l’agroalimentaire, le textile et cuir, la chimie et parachimie ainsi que les Industries Métallurgiques Mécaniques Electroniques (IMME).
Dans les détails, l’agroalimentaire a affiché une croissance de 3,8% au terme du quatrième trimestre 2014, comparativement à la même période de 2013.
Pour ce qui est de la chimie et parachimie et les IMME, l’année de 2014 était assez favorable grâce à la reprise des demandes extérieures.
Les autres industries, quant à elles, ont connu un ralentissement, surfant sur la même vague baissière entamée déjà en 2012.
Par ailleurs, la dernière note de conjoncture du Haut Commissariat au Plan affirme que l’industrie minière a pu contribuer à la croissance économique du Royaume en 2014 à hauteur de 0,5 points, soit une augmentation considérable de 0,8 point par rapport à 2013.
En effet, cette branche industrielle a enregistré une croissance de 12,3 %, enregistrée principalement durant le dernier trimestre de 2014 avec une progression qui frôle les 15,5%, comparativement à la même période de 2013.
Selon les analystes du HCP, cette montée d’activité des mines est expliquée par l’augmentation de la demande des industries de transformation marocaine qui ont vu leur besoin d’approvisionnement en matières premières s’accentuer, suite au développement du marché asiatique de l’acide phosphorique.
L’industrie minière qui a eu le plus de succès en 2014 est celle du phosphate. En effet, le Maroc a pu percer de nouveaux marchés en Afrique et en Amérique latine pour la commercialisation des engrais phosphatés, tout en diminuant d’un autre côté ses coûts logistiques.
Quant aux industries des bâtiments et travaux publics, elles maintiennent leur tendance baissière, en variation annuelle.
D’ailleurs, la phase prolongée du ralentissement conjoncturel des activités de construction ne semble pas encore toucher à sa fin, comme le laisse augurer, par ailleurs, l’atonie de l’utilisation des matériaux de construction, en l’occurrence le ciment dont les ventes se seraient infléchies de près de 6% au cours de la même période.
A souligner, également, la poursuite de la contraction des flux nets des crédits aux promoteurs, dont le rythme aurait atteint -5,7% à fin novembre, au lieu de -3,2% au premier.
Toutefois, les derniers trois mois de 2014 ont connu une légère reprise du secteur de 0,8%.

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