Ce Mercredi premier juin 2016, la cour d’appel de Casablanca a tranché définitivement dans l’affaire de liquidation judiciaire à l’encontre de la société de raffinage de pétrole (SAMIR) et ce par la confirmation du jugement de première instance, rendu le 21 Mars 2016 ayant ordonné la liquidation judiciaire de ladite société.

Alors que Cheikh Hussein El Amoudi  était entré en soit disant un bras de fer avec le Maroc, pour le non-paiement de ses dettes envers l’état. La décision de la cour d’appel vient pour mettre fin à cette situation litigieuse  qui a duré pendant plusieurs mois.

« C’est une délivrance de connaitre le verdict, il fallait trouver une issue pour ce dossier qui ne concerne pas que les employés de la Samir et leur familles, mais tous les marocains » a confirmé M.Hussein El Yamani Secrétaire général du syndicat national des industries du pétrole et du gaz, avant de faire appel à  « l’intelligence collective des marocains à répondre présente, pour la suite de ce dossier qui touche un secteur aussi stratégique qui est des hydrocarbures« . Dans le même contexte, selon l’avocat d’affaires au barreau de Casablanca  Me. Oussama Grouni  » L’arrêt rendu aujourd’hui n’a point surpris le corps judiciaire, ayant suivis les tenants et aboutissements de ce dossier. Dans la mesure où les arguments ayant poussés la société (SAMIR) a interjeté appel contre le jugement de première instance, ont étaient basés sur une proposition d’augmentation de capital proposé par l’actionnaire majoritaire le Cheikh Hussein El Amoudi, cette dernière n’a pu être concrétisé par le management de la société, qui n’a pu convaincre le collège des juges ayant confirmé la décision de première instance « . Le sort de la SAMIR, qui se positionne comme seule raffinerie du Maroc, est encore scellé entre les mains de la justice, devra trouver une solution imminente qui garantira la préservation et les avantages des employés.

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