L’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et le Centre Régional d’Investissement (CRI) Fès-Meknès ont scellé ce mardi un accord de collaboration, en marge de leur participation, à la 15ème édition du Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM).
Conclu en vue de soutenir l’innovation, ce Memorandum d’entente (MOU) traduit la volonté des deux parties d’accompagner les porteurs de projets dans le domaine de l’agriculture, qui demeure stratégique vis-à-vis de l’économie nationale. Ce programme ambitieux vise à favoriser l’essor d’une nouvelle génération de jeunes entrepreneurs agricoles, en leur simplifiant la voie pour accomplir leurs projets. En effet, il consiste en un accompagnement se déclinant en 5 domaines.
Entre autres, la conception de programmes d’entrepreneuriat, qui précèdera la mise en place d’espaces d’accueil des entrepreneurs et de renforcement des compétences et capacités (incubateurs et autres). La réalisation d’études sur l’entrepreneuriat est aussi au de la partie, ainsi que le renforcement de l’économie sociale et solidaire et enfin la création d’événements régionaux pour la promotion des startups et de l’entrepreneuriat.
À cet effet, le Président de l’Université Mohammed VI Polytechnique, Hicham EL HABTI déclare être ravis de cet accord qui leur permettra de continuer leur engagement à accompagner les créateurs de solutions, notamment dans le domaine agricole. « Nous mettrons notre écosystème entrepreneurial au service de ces entrepreneurs afin de les aider à concrétiser leurs idées de projets et à créer de la valeur-ajoutée pour ledit secteur ».
Pour sa part, le Directeur Général du Centre Régional d’Investissement Fès-Meknès, Yassine TAZI affirme que « la signature du MOU avec l’UM6P et le lancement du programme d’open innovation challenge au profit des start-ups agricoles, confirme la position du CRI Fès-Meknès en tant qu’acteur majeur de l’écosystème entrepreneurial régional. Ce nouveau programme vise notamment à proposer des solutions innovantes pour l’économie régionale et nationale au service de ce secteur stratégique, et in fine contribuer aux efforts de l’État visant à encourager l’entrepreneuriat et l’innovation, sachant que ce programme peut accompagner jusqu’à 30 startups par an ».
