2e Kenoyte : L’industrie à l’ère de la décarbonation et du réchauffement climatique

Lors de ce 2e Keynote, Mme. Siham Allali, CEO du PGT Group et également membre de la délégation française du G20 YEA 2024, a expliqué que cette alliance du G20 fait des recommandations au gouvernement, et ce dans les secteurs industriel, énergétique et numérique. Elle a, ainsi, indiqué que « on a également, une chose qui est importante, c’est toutes les recommandations sur la partie numérique à donner au gouvernement. On s’est réunis au mois de juin, et on a déjà commencé à travailler sur ce grand exercice, pour, après, donner nos recommandations pour novembre 2024. ».

Siham Allali a, ensuite, diffusé le « teaser » d’un film documentaire s’appelant « Responsable », diffusé au G20 2024. Ce documentaire porte sur l’écosystème et l’impact écologique des entreprises sur notre planète, « chaque entreprise peut sauver la planète, aujourd’hui », a-t-elle souligné. Mme. Allali a, ainsi, invité les chefs d’entreprises à diffuser ce documentaire dans leurs entreprises, et ce en sollicitant le producteur.

Après quoi, la conférencière a défilé une présentation tournant autour du thème de ce Keynote « l’industrie à l’ère de la décarbonation ». Des chiffres alarmants ont été annoncés, à savoir la réduction des gaz à effet de serre, qui doit être de 45% d’ici 2050, ou alors le montant à consacrer par l’économie mondiale, d’ici 2030, pour la décarbonation, et qui est de 1,5 billions de dollars.

De plus, la planète s’est réchauffée de 1%, « 10 ans, nous n’avons que 10 ans pour changer, sinon nous aurons un changement climatique assez conséquent, et dramatique pour la planète. », a déclaré Allali.

Un autre chiffre inquiétant : 420 ppm. Il dépasse le seuil autorisé, qui est de 400 ppm. Mme. Allali a, ainsi, confirmé que : « si jamais nous n’avons pas de réduction d’émission du carbone d’ici peu (2027), ce sera un non-retour pour notre planète et le changement climatique. C’est assez urgent. ».

En outre, la conférencière a annoncé des chiffres de l’année 2014, qui annonçaient déjà une urgence climatique. L’augmentation du réchauffement climatique était à son pic cette année-là, en montant à 1,2%.

Par ailleurs, Mme. Siham Allali a présenté les objectifs de la décarbonation. Ces objectifs sont, entre autres, des émissions nets 0 en 2050, la réduction de 50% d’ici 2030, 100% d’énergie renouvelable ; que le Maroc fait déjà dans l’ensemble de ses projets, et l’électrification ; déjà mise en place dans pas mal de pays.

Les nouvelles tendances sont : l’intégration des énergies renouvelables, l’utilisation du stock de carbone et la numérisation.

La conférencière a donné comme exemples, des pays qui ont déjà mis en place des plans pour la décarbonisation.  Il s’agit de la Norvège,  qui a mis en place, en 2018, une étude de faisabilité sur le projet qui permettra de bénéficier de « rechargeables rapides » d’ici 2025. Ledit projet est financé en partie par le gouvernement, et a permis de créer 1000 emplois, plus de 250M de retombée économique et 50.000 tonnes par an sur les émissions de carbone. Le but du projet est de faire en sorte d’avoir une neutralité en carbone à horizon 2050, pour le pays.

Paris, quant à elle, a mis en place l’EcoWatt. Ce dernier a permis de créer plus de 500 emplois, et, comme la Norvège, a eu une retombée économique de 250 M d’euros et plus de 50.000 tonnes d’émissions de gaz à effet de serre.

Le troisième exemple est celui d’Abu-Dhabi, où on essaie de créer une ville durable avec une émission de carbone à 0.

Pour conclure, Siham Allali a évoqué les avancées du Maroc dans le secteur de la décarbonation. Elle a, ainsi, annoncé que les chiffres sont assez édifiants pour le Maroc, qui fait en sorte de diminuer les émissions de carbone. Elle a, également, remercié les invités pour leurs projets qui œuvrent pour que le Maroc fasse des progrès significatifs dans l’exploitation des énergies renouvelables. « Le Maroc a permis d’accroitre la croissance économique des usines des véhicules électriques de type Nissan… Des multitudes d’emplois ont été créés… Ces projets sont, non seulement, une réduction des émissions de carbone, mais ont créé énormément d’économie locale pour le Maroc. », a-t-elle conclu.

                                                                                                      Manal Boukhal

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