Ce 27 septembre, 2 ans après le lancement de la Banque de projets industriels (BPI) en 2020, la quatrième phase du plan vient de voir le jour, avec 96 projets.

 C’est en présence du gotha industriel marocain et des partenaires stratégiques, que le ministre l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour a lancé la quatrième phase de la Banque de projets Industriels ce mardi et profité de l’occasion pour faire le point sur ce qui a déjà été fait.

Le lancement de cette 4ème phase a permis la présentation de nouvelles opportunités d’affaires au service de souveraineté industrielle, sanitaire et alimentaire du Royaume. Le ministre Ryad Mezzour s’est réjoui de voir cette « magnifique mobilisation pour le développement industriel de notre pays » tout en remerciant les acteurs pour leur contribution à « cette belle aventure qui est un véritable succès ».

« C’est à l’entame de la crise sanitaire que voit le jour la Banque de projet, suite à l’appel de Sa Majesté à tous, qui demande de mettre en place un plan ambitieux de relance économique. Ce plan ambitieux qui arrive durant une période où les entreprises étaient en grosse difficulté, il fallait de l’oxygène pour insuffler un souffle nouveau et à l’époque, personne n’y croyait. Ce plan ambitieux a été lancé pour maintenir cette dynamique que nous avions, cette mobilisation fantastique que le Maroc a connue il y a deux ans devait rester intacte et c’est ce qui fut », a souligné le ministre de l’Industrie avant de saluer la solidarité de l’ensemble des marocains.

La Banque des projets a permis une réactivité dont le monde entier fut témoin. Les industriels, publics comme privés, aviez été présents et ont permis au Maroc de mettre en œuvre les 5 objectifs fondamentaux sur lesquels repose ce plan, à savoir l’Intégration, Entrepreneuriat Industriel, les partenariats stratégiques, la Décarbonation et l’Innovation.

Une fois lancée, la Banque des projets a mis en exergue une analyse extrêmement précise des importations à substituer. Une action qui fut également possible, en capitalisant sur le retour d’expérience du Plan d’Accélération Industriel (PAI).

183,2 milliards de Dirham d’importations ont été analysées, en vue d’atteindre 34 MMDH de substitution dans une première phase. Le Royaume n’a pas voulu s’arrêter à la substitution, « nous avons voulu des projets compétitifs à l’international. De ce fait, nous avons fixés 17 MMDH de potentiel à l’export, avec une identification des éléments à exporter. D’où nous devions déduire un impact brut de 51 MMDH sur la balance commerciale », voici donc fixé l’objectif initial du projet, qui a démarré il y a exactement deux ans.

Le 20 septembre 2020, la première vague vu le jour, avec 100 fiches projets, suivi d’une deuxième avec 100 autres fiches projets, en décembre 2020. La troisième phase de 75 nouvelles fiches projets est arrivée en juin 2021 et nous lançons aujourd’hui la quatrième de 96 projets. Aujourd’hui, plus de 1179 ont été identifiés et destinés à créer 106 557 emplois directs et 159 835 emplois indirects, en somme plus de 200 000 emplois.

Ces projets représentent 68 MMDH de chiffre d’affaires en termes de substitution, soit deux fois l’objectif initial prévu, en vue d’obtenir 73 MMDH à l’export. Cette 68 MMDH démontre le grand intérêt accordé à la Banque de projets pour une mobilisation débuté en période de crise sanitaire et c’est la raison pour laquelle, le ministre a salué l’engagement de tous les opérateurs à tous les niveaux de la chaîne.

Nous étions partis pour réaliser 51 MMDH de chiffre d’affaires, nous avons en termes d’intention plus de 130 MMDH répartis sur les 12 régions. Cela n’est certes pas équitable, nous sommes travaillons à mettre en place les mécanismes, afin d’avoir une répartition plus équitable et plus d’incitations pour les régions dites « moins attractives » par les investisseurs. « Sur les 1179 projets, 40 usines sont déjà fonctionnelles, en activité. 200 sont à un niveau de réalisation entre 60 et 80%. Pour le reste, nous travaillons encore à améliorer certains aspects au plan financier, d’accès au foncier. 500 sont à un niveau de maturité, où la transformation, en termes de convention, quasi prête ».

« On ne s’arrêtera pas en si bon chemin.  L’aventure BP se poursuit grâce à l’engagement de tous et la volonté commune de hisser l’industrie marocaine sur le plus haut du podium », a affirmé Mezzour.

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