Plus de 200 participants ont répondu présent, à la 4ème édition de la Rencontre Annuelle de la Femme Ingénieur au Maroc. Une véritable réussite pour l’événement tenu sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu l’assiste, et organisé par le Club des Femmes Ingénieurs de l’EMI–CFIE, branche féminine de l’Association des ingénieurs de l’école Mohammedia (AIEM).

Traitant du thème du « Leadership féminin, levier d’accélération de la transition énergétique », cette quatrième édition tenue en présentiel, a abordé un sujet d’actualité sur la transition énergétique qui traite aussi bien les enjeux socioéconomiques et technologiques que les aspects financiers et politiques.

Dans son allocution d’ouverture de l’événement Mme Nawal Gharmili Sefrioui, Présidente de l’Association des ingénieurs de l’école Mohammedia (AIEM) a noté que : « Le parrainage du Roi Mohammed VI témoigne de l’importance stratégique du sujet pour le développement du pays. En tant que présidente de l’AIEM, je suis fière que nous puissions rassembler des experts professionnels décideurs pour discuter du sujet crucial pour l’avenir de notre pays. L’objectif étant d’approfondir le débat et de rassembler des recommandations pour réussir une transition énergétique ambitieuse pour le Maroc. Nous sommes convaincus que le leadership féminin jouera un rôle clé dans la réussite de cette transition et nous sommes ravis de pouvoir explorer ensemble les moyens pour promouvoir la participation de la femme ingénieur dans ce domaine ».

En souhaitant, à son tour, la bienvenue aux invités, Hayat Elkird, Secrétaire Générale du Club des Femmes Ingénieurs de L’EMI (CFIE) a assuré qu’ « à travers cette rencontre, nous souhaitons mettre en lumière le leadership féminin dans la transition énergétique, qui comme tout autre secteur, nécessite la mobilisation de compétences, hommes et femmes, depuis la conception jusqu’à la mise en œuvre avec tout l’écosystème y afférent.

Le Maroc a lancé des chantiers structurants et avant-gardistes portant sur les énergies renouvelables, la mise en place de mécanismes de promotion de l’équilibre du mix énergétique, la Finance verte…

S’agissant des défis actuels et vision future de la transition énergétique au Maroc. Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce a assuré que « Pris séparément, le leadership féminin et la transition énergétique, représentent deux priorités nationales. Sa Majesté, le Roi, que Dieu l’assiste, a insisté sur la nécessité de renforcer le rôle de la femme dans la sphère économique. Il a également insisté sur le renforcement de la transition énergétique en profitant des opportunités de positionnement de notre pays. Le gouvernement s’est fixé comme priorité d’atteindre 30% de taux de participation de la femme dans l’activité économique à horizon 2026. C’est un vrai challenge dans le sens où il faut créer plus d’opportunités d’emploi. En effet, la transition énergétique est une façon en soit de créer de la valeur, d’attirer aussi plus d’investisseurs et d’offrir plus d’opportunités d’emploi pour assurer une meilleure inclusion ».

Pour sa part, Laila Benali, Ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable a affirmé que « Le thème nous permet de parler du rôle des femmes dans le défi le plus important de ce siècle, mais pas que, c’est aussi l’opportunité de marchés la plus importante. La transition énergétique n’est pas une politique sectorielle, elle transcende tous les secteurs. C’est aussi un pari stratégique du Nouveau modèle de développement, qui devrait permettre au pays d’asseoir sa croissance dans la durabilité, pas uniquement verte, mais économique, financière et inclusive ».

Dans ce sens, l’ambition du NMD du Maroc est de faire de l’énergie un levier d’attractivité et de développement, dans la perspective d’enclencher un véritable choc de compétitivité, autour de critères de prix et de modes de production bas-carbone. Une telle approche permettra, par ailleurs, de renforcer la sécurité énergétique du pays et de l’ériger en acteur mondial dans la durabilité et dans le domaine des énergies renouvelables, avec une impulsion forte à la R&D et à l’industrialisation des équipements de production énergétique. Dans ce contexte de crise, les femmes ingénieurs sont actrices de premier plan dans la lutte contre le réchauffement climatique, à la tête de nombreuses initiatives.

Des pénalistes et invités de renommée nationale et internationale ont pris part à cette 4ème édition de la Rencontre Annuelle de la Femme Ingénieur, provenant de tous les horizons liés à la transition énergétique, notamment de professionnels des secteurs privé et public, experts en énergie, banquiers, avocats… Il s’agit en l’occurrence de Aphy Amoussou Nanan, experte en Transition Energétique chez “Côtes d’Ivoire Energies”, Safietou Dialou, Conseillère du directeur général de Senelec- Sénégal, Marie Guys, Avocate d’Affaires au Cabinet Lincoln Legal Services – France, Loubna Benabbou Professeur à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), Houda ALLAL Directrice Générale Observatoire Méditerranéen de l’Energie- France, Dounia TAARJI Présidente du Directoire du Fonds Hassan II pour le Développent Economique et Social…

Le débat autour de la thématique traitée cette année a été riche, traitant des sujets tels que la décarbonation, l’hydrogène vert, le financement, etc.

En marge de cette rencontre, des trophées sont décernés aux femmes Ingénieurs ayant rayonné dans le développement de notre pays dans le secteur public ou privé. Cette année, ont été primées femmes ingénieurs, notamment Madame Fatima Bendahbia, Directrice du Pôle Opérations chez Taqa Morocco, Madame Amal Haddouch, consultante en énergie et développement durable et Administrateur. Madame Khadija Bendam, Responsable des audits de sûreté et de sécurité nucléaire et radiologique au CNESTEN, ainsi que Madame Morchide Hanane, Chief Sustainability Officer chez OCP Group.

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