Energie – Le président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (COMADER), Mohamed Alamouri, a souligné, le 26 février 2020 à Rabat, la nécessité d’encourager l’économie d’eau et la mobilisation des ressources hydriques dans le cadre du nouveau modèle de développement.
«La proposition de la Confédération est basée essentiellement sur le soutien de l’économie d’eau et la recherche des ressources hydriques pour lutter contre le phénomène de la sécheresse qui ne cesse de s’installer dans le Royaume», a-t-il affirmé dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion avec la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD) dans le cadre d’une séance d’écoute avec les représentants de la COMADER.
Dans ce sens, Alamouri a souligné la nécessité de poursuivre les efforts au niveau national en vue de créer les infrastructures essentielles à l’économie d’eau et des unités de dessalement d’eau de mer, aux fins de revoir les moyens de gestion des ressources hydriques et consacrer la culture de l’utilisation rationnelle de l’eau.
Par ailleurs, il a souligné la nécessité d’adopter «un modèle coopératif d’exploitation des terres collectives et des terres privées bénéficiant à plusieurs ayants droit», ajoutant, à cet effet, que le modèle proposé par la COMADER est un des moyens d’exploitation des terres utilisés au niveau international.
Alamouri a en outre relevé que les représentants de la confédération ont mis l’accent sur les principaux problèmes rencontrés par le secteur agricole et le développement rural, notamment l’encadrement, les équipements régionaux et les disparités sociales.
Outre son président, la COMADER a été représentée à cette réunion par Rachid Benali, Youssef Alaoui, M’hamed Aboulal, Moulay M’hamed Loualtiti, Kamal Bennouna, Omar Najid et Khadija Chajai.
La CSMD avait décidé, le 24 décembre 2019, d’écouter les institutions et forces vives de la nation incluant les partis politiques, les syndicats, le secteur privé et les associations et ce, dans un esprit d’ouverture et de construction commune.
Cette écoute large et ouverte vise à recueillir les contributions et les avis des parties sollicitées en vue d’élaborer un modèle de développement.