MHE assis entre Jouahri et Benchâaboun lors du symposium Crédit photo : Soheib Zefri

Moulay Hafid Elalamy, l’ancien ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Economie verte et Numérique, s’est exprimé la semaine dernière sur le thème brûlant de l’investissement.  C’est l’une de ses rares apparitions officielles, depuis que l’homme est retourné aux affaires.

Les incitations et autres subventions à l’investissement, ne sont pas  ce qui attire le plus les investisseurs. C’est ce qu’aurait dit en substance Moulay Hafid Elalamy, à l’occasion du symposium sur l’investissement tenu récemment à Rabat, rapporte “La Quotidienne“. Organisé par le Conseil du Développement et de la Solidarité, le mercredi 8 février dernier, cette rencontre a réuni une brochette de personnalités, parmi lesquelles l’ex-ministre de l’Industrie.

D’après le confrère, Moulay Hafid Elalamy, avec sa casquette d’homme d’affaires, a souligné les éléments qui catalysent l’acte d’investir. Et à l’en croire, les dispositifs de subvention ne sont pas ce que regardent en premier les investisseurs étrangers. Pour lui, s’il y a un facteur sur lequel se préoccuper en premier, c’est avant tout la confiance. MHE le dit en ces termes, « l’investissement ne peut exister sans assurer la confiance ». Et d’expliquer, « Une confiance qui provient de la sécurité intérieure, d’une positon politique claire, d’une fiscalité et d’un régime de change stable. Et pour cause, tous ces éléments donnent de la visibilité et permettent de mesurer les bénéfices et les plus-values… ».

Des facteurs prioritaires selon Moulay Hafid Elalamy

Dans ses recommandations pour un climat propice à une avalanche d’investisseurs étrangers, l’ex-ministre a brandi la stabilité comme un atout décisif. « Nos concurrents ont la bougeotte, ils changent de réglementation régulièrement sans donner de visibilité et cela leur a causé des dégâts », a-t-il dit. Poursuivant, Moulay Hafid Elalamy a aussi énuméré la justice comme « un élément essentiel pour garantir l’investissement ». Pour conclure son énumération, il a relevé d’autres éléments tout aussi déterminants. Ce sont, entre autres, le jeu de la concurrence, l’accessibilité du marché, et surtout, la disponibilité des compétences. Autant de facteurs à considérer au même titre, si ce n’est en priorité, que les subventions selon lui.

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Par ailleurs, le “père“ du Plan d’accélération industrielle, n’a pas manqué de vanter les mérites de cette stratégie. Cette dernière, d’après les comptes qu’il en fait, aurait permis de créer plus de 650 000 emplois.

D’autre part, étaient également présents à ce symposium axé sur « l’investissement et le rôle de l’Etat territorial », Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al Maghrib, et Mohamed Benchâaboun, directeur général du Fond Mohammed VI pour l’investissement. Notons que le CDS est un think-tank indépendant et multidisciplinaire regroupant d’importantes personnalités marocaines et étrangères.

Gethème YAO

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