Industrie

À l’occasion de la 1ère Journée Nationale de l’Industrie coorganisée le 29 mars dernier par le ministère de l’Industrie et la CGEM, le Roi a donné le ton à une nouvelle ère industrielle, tout en indiquant le modus operandi.

Après plus de 20 ans de succès industriel, marqué par la consolidation des filières traditionnelles comme l’agroalimentaire, le textile, le phosphate et l’émergence de filière hautement technologique et pointues, notamment l’automobile, l’aéronautique, l’électronique, le Maroc amorce, sous les auspices de Sa Majesté le Roi, une nouvelle phase de son développement industriel.

En effet, misant sur ce secteur comme levier enssentiel d’un développement socio-économique inclusif et durable, le Royaume a déployé volontarisme politique et multiplié les stratégies dédiées [Pacte National pour l’Emergence Industrielle (2009-2013), Plan d’Accélération Industrielle (2014-2020), Plan de Relance Industrielle (2021-2023)].

Face au plafond de verre : innover

Leur mise en œuvre a permis de doter le pays d’importantes infrastructures industrielles, logistiques, et énergétiques, occasionnant un essor industriel sans précédent propulsant ainsi le Maroc au rang de 2ème pays le plus industrialisé du continent, selon le classement 2022 de la Banque Africaine de Développement.

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Une performance qui se mesure à l’aune des résultats records qu’affiche le secteur : N°1 mondial de l’engrais phosphaté avec plus d’un tiers des parts de marché mondiales et leader continental de la production automobile, le Maroc affiche également une vitalité dans de nombreuses filières comme l’aéronautique, l’agroalimentaire, le textile, les énergies renouvelable, etc. en chiffre, les exportations industrielle sont passée de 159 MMDH fin 2013, à 370 MMDH fin 2022 ; soit une croissance de 133% en moins de 10 ans !

Impressionnant, certes, mais insuffisant au regard du contexte international zébré par des crises à répétition qui ont pour effet de déstabiliser les chaînes d’approvisionnement mondiale, jetant un spectre négatif sur l’économie mondiale.  C’est en substance le sens du message royal à l’occasion de la 1ère Journée Nationale de L’industrie tenu le 29 mars dernier.

Nouvelle ère industrielle, les 8 axes

Dans cette adresse, le Souverain donne une directive claire, précise, et sans ambigüité : « il faut se préparer pleinement à inaugurer une nouvelle ère industrielle portée vers et par la notion de souveraineté ». Pour parvenir donc à cette souveraineté dont les maître-mots sont réduction de la dépendance aux importations, production locale concurrentielle, compétitivité de l’appareil productif, et résilience des acteurs, Sa Majesté, comme à son habitude, a indiqué la voie à suivre, instruisant les acteurs du secteur à intégrer de nouvelles activités, créer plus d’emplois, miser sur la formation des cadres et des opérationnels, encourager l’innovation,  accélérer la décarbonation, tout en préserver les ressources hydriques, promouvant l’économie verte, et ériger des pôles économique dans les territoires.

Pour matérialiser cette nouvelle ère, une Charte d’Investissement refondée et relookée a été mise en service, avec pour objectifs à court terme (2026) de drainer 550 MMDH d’investissement privés et générer un demi-million d’emplois. De cet objectif, il est attendu de l’industrie qu’elle se taille une part de lion.

En tout état de cause, le ton est donné, les conditions définies par Sa Majesté. Il revient aux parties prenantes du tissu industriel local de saisir toutes les opportunités qu’offre cette nouvelle ère de l’industrie marocaine.

Gethème YAO

1 COMMENTAIRE

  1. Grace à notre Roi que dieu l’assiste notre pays se développe pas à grand pas
    je reviens vers la phrase soulignée à plusieurs discours, production locale compétitive! sur les è secteurs prometteurs selon source IRES, nous devrons supporter l’industries navale qui est un jeu de souveraineté nationale qui peux faire une touche internationale grâce aux compétences de l’entreprise CAM basé au port de grand Casablanca, seule réparateur et reconstructeur naval au Maroc depuis 1943 , une société qui connait actuellement une situation financière critique (redressement) alors que le plan d’avenir pour elle est incertain! je suis vraiment navré d’annoncer cela, mis c’est réel

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