des premiers écosystèmes de textile
Dans le cadre du Plan d’Accélération Industrielle 2014-2020, trois premiers écosystèmes viennent d’être lancés pour le secteur du textile et de l’habillement pour les filières Denim, Fast Fashion et Distributeurs industriels de marques nationales.
Un évènement qui a fait l’objet, le 24 février à Rabat, d’une cérémonie à laquelle étaient présents Moulay Hafid Elalamy, Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique, Mohammed Boussaid, Ministre de l’Economie et des Finances, Mamoun Bouhdoud, Ministre délégué auprès du Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique, chargé des petites entreprises et de l’intégration du secteur informel, ainsi que Mustapha Sajid, Président de l’Association Marocaine des Industries du Textile et de l’Habillement (AMITH).
Figurant parmi les secteurs traditionnels stratégiques, le textile-habillement bénéficie d’une attention particulière dans le cadre du PAI qui vise à faire de ce secteur un véritable moteur de croissance et un vecteur d’investissements, de création d’emplois et d’exportations.
En effet, ces écosystèmes permettront de créer 44.000 emplois, de générer un chiffre d’affaires de 6,3 milliards de dirhams et de réaliser 57 projets d’investissements à l’horizon 2020.
Pour rappel, le secteur contribue entre 25 et 30% aux exportations industrielles nationales, canalisant près de 15% de la valeur ajoutée industrielle.
En marge de l’évènement, quatre contrats de performance ont été signés entre les départements de l’Industrie, des Finances et l’AMITH, afin d’accompagner le déploiement des écosystèmes lancés.

Ces quatre contrats fixent les engagements respectifs de l’Etat et du secteur privé, et porteront sur les aides qui seront octroyées aux entreprises des écosystèmes, à savoir :

la promotion de l’investissement, la conquête de nouveaux marchés à l’export, l’intégration de l’informel dans le secteur, l’appui à la formation, etc.
Rappelons que trois autres écosystèmes s’ajouteront aux premiers, chose qui prévoit la création de 100.000 emplois et une croissance du chiffre d’affaires sectoriel de 9 milliards de dirhams à l’horizon 2020.
Pour rappel, le projet de charte de l’investissement et son décret d’application n’ont pas encore été introduits dans le circuit législatif.
Néanmoins, la compétitivité des entreprises touristiques est mise en avant elle aussi.
Tout un dispositif d’accompagnement doté d’une enveloppe budgétaire de 420 millions de dirhams au profit de 600 entreprises est mis à disposition depuis l’année dernière par le ministère et ses partenaires public et privé.
Il couvre trois domaines, à savoir la distribution, l’hébergement et le transport touristique.
Ce programme qui s’étale jusqu’à l’horizon 2020 vise à financer les projets via des mécanismes mis en place.
Cette année, le ministre n’en cite que MOUSSANADA SIYAHA, abstraction faite de IMTIAZ SIYAHA.
Autre dispositif doté d’un fonds de 500 millions de dirhams à savoir «RENOVOTEL3».
Cette troisième édition après celles de 2003 et 2010 «se veut d’être une version de maturité capitalisant sur les éditions précédentes à travers l’allégement des procédures administratives, la réduction de l’apport en fonds propres, l’extension du champ d’éligibilité aux maisons d’hôtes, etc.», est-t-il souligné.
Autre fait marquant du bilan 2013, la dynamisation du facteur emploi.
HADDAD s’estime satisfait d’avoir franchi la barre des objectifs escomptés à 100%.
En effet, 70 nouvelles agences de voyages viennent étoffer le paysage touristique national.
S’agissant du transport touristique, 59 dossiers de création de sociétés ont été instruits par la commission nationale de transport.
Autant dire que les 11 chantiers de HADDAD suscite une remise en question.

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