De toute la quantité d’eau disponible sur l’ensemble de la planète, seulement 1% est composée d’eau douce propre à la consommation et accessible pour près de huit milliards d’êtres humains dans le monde. Environ 97% de la quantité d’eau présente sur la planète est constituée d’eau salée, à l’heure où la grande majorité d’eau douce propre à la consommation humaine reste prisonnière des calottes glaciaires polaires ou demeure difficile d’accès car profondément dissimulée sous la surface terrestre.

Cela fait deux décennies déjà que Ford a entrepris de réduire sa consommation d’eau à usage industriel d’environ 72%. En 2013, Ford était parvenu à économiser plus de 10 milliards de gallons d’eau: cela équivaut, à peu près, à 15 000 piscines olympiques ou à plus de 3 heures et 40 minutes de débit d’eau enregistré au niveau des chutes du Niagara.

Bien qu’il s’agisse d’une réalisation admirable, Ford a cherché à faire encore plus, en se fixant cette fois un objectif particulièrement ambitieux à long terme: celui de parvenir à réduire sa consommation industrielle en eau douce à zéro litre. Cet objectif demeure toujours dans la ligne de mire de Ford. D’ailleurs l’entreprise a déjà entrepris, à ce jour, plusieurs mesures importantes destinées à garantir que l’utilisation d’eau douce au niveau de ses installations soit uniquement réservée à la consommation humaine.

Le Global Technology and Business Centre (GTBC) de Ford – qui avait ouvert ses portes à Chennai (Inde) en 2019 – a obtenu, dès son inauguration, la prestigieuse certification Platine qui permet de distinguer les bâtiments écologique et durables. Ce certificat, qui est reconnu mondialement, tient non seulement compte de la capacité de la structure à permettre une réduction drastique des niveaux de consommation en eau et en énergie (énergies renouvelables), mais également de la conception durable du bâtiment, de son architecture respectueuse de l’écologie, de sa capacité à encourager l’innovation et le respect de l’environnement, et de la durabilité de ses matériaux de construction.

Soucieuse des nombreux défis auxquels est confrontée notre planète (stress hydriques, sécheresses saisonnières, pénuries d’eau permanentes ou ponctuelles,…), Ford a tenu à adopter, au niveau de ses différents sites de fabrication, diverses approches destinées à réduire, à réutiliser et à recycler l’eau douce, mais aussi à identifier d’autres sources d’eau alternatives, d’autant plus que même les régions les plus riches en eau peuvent parfois être confrontées à des pénuries d’eau.

Au niveau de l’usine d’assemblage de véhicules et de moteurs de Ford à Chennai (VAEP), la consommation en eau douce est aujourd’hui drastiquement réduite (à peine 1,17 m3 d’eau consommée pour la production de chaque véhicule, contre 7,3 m3 il y a à peine dix ans!). Faisant appel à une source alternative d’eaux grises traitées, les processus intelligents mis en place par Ford pour l’utilisation efficace de l’eau permettent de recycler jusqu’à 100% d’eaux usées industrielles et de les réutiliser dans les procédés de fabrication.

L’autre usine d’assemblage de véhicules et de moteurs de Ford en Inde, plus spécifiquement à Sanand (où l’eau reste particulièrement rare), se vante d’être parvenue à zéro litre d’eau rejetée, et ce grâce à la mise en place d’un bassin de collecte d’eau de pluie de 110.000 m3 (utilisé pour le lavage de palettes et pour l’irrigation) et au remplacement de l’eau de la tour de refroidissement par de l’eau de pluie. A son tour, l’unité de Ford GTBC à Chennai peut également se vanter de rejeter zéro litre d’eau douce, et ce grâce à un procédé qui permet de réutiliser, à hauteur de 100%, les eaux usées traitées recyclées pour les différents process industriels de l’usine et pour la réfrigération de sa tour de refroidissement.

Bien qu’il n’existe aucune réglementation spécifique ou restriction quant à l’utilisation de ressources hydriques au niveau de l’usine d’assemblage de Ford du Vietnam (laquelle utilise l’eau de la rivière de Thai Binh), une usine de traitement des eaux usées à base de bio-réacteur à membrane (MBR) a tout de même été récemment installée par Ford. Cette usine de traitement d’eau entrera en fonction à partir de juin 2021.

En Thaïlande, Ford Thailand Manufacturing (FTM), ainsi que Auto Alliance Thailand (AAT), reçoivent du gouvernement une quantité déterminée d’eau recyclée destinée à leurs besoins en horticulture et en lavage. Cependant, Ford ambitionne d’étendre davantage ses efforts de conservation d’eau au niveau de ces deux unités, y compris la possibilité d’installer une station de traitement des eaux usées

L’année dernière, Ford Afrique du Sud avait annoncé le lancement de son ambitieux projet Blue Oval ; ce projet s’aligne sur l’objectif mondial de Ford d’utiliser 100% d’énergie renouvelable d’origine locale au niveau de l’ensemble de ses usines de fabrication à l’horizon 2035 et d’atteindre la neutralité carbone à partir de 2050. La construction d’abris solaires pour 4200 véhicules à l’usine d’assemblage de Silverton au cours de la première phase de ce projet, contribuera considérablement à rendre l’usine de Pretoria entièrement autonome en matière d’énergie et neutre en carbone à partir de 2024. Ce sera alors la toute première usine Ford à avoir réussi à atteindre un tel niveau d’autonomie. En outre, seules des eaux usées traitées seront utilisées dans le cadre des processus industriels de cette usine. L’objectif à long terme sera de parvenir à identifier et à utiliser des sources alternatives d’eau non douce afin d’éliminer, de manière intégrale, le recours à l’utilisation industrielle de l’eau douce.

Ford a également contribué au projet de World Vision en Afrique du Sud destiné à fournir de « l’eau extraite à partir de l’air » aux zones les plus touchées par la sécheresse au niveau de la baie de Nelson Mandela dans le Cap oriental. Dans le passé, Ford avait également été reconnue comme étant l’une des très rares entreprises à s’être vue accorder le fameux label «Qualité A» attribué par CDP, une société internationale de communication environnementale à but non lucratif. Financé par Ford Motor Company Fund, par Bill Ford Better World Challenge et par Ford Research and Advanced Engineering, World Vision Afrique du Sud a pu acquérir un générateur d’eau atmosphérique innovant, le GEN-350 de Watergen, qui permet d’extraitre de l’eau potable propre et fraîche à partir de l’humidité de l’air, et ce de manière très économe en énergie. Ce générateur est capable de produire jusqu’à 900 litres d’eau par jour.

« Certaines des usines de fabrication de Ford à travers le monde se trouvent au sein de zones géographiques sujettes aux stress hydriques. Cela signifie qu’il est de notre responsabilité d’agir avec conscience afin de protéger l’eau qui représente l’une de nos ressources les plus vitales, » a déclaré Caro Hosier, directeur du développement durable, de l’environnement et de l’ingénierie de la sécurité de Ford International Markets Group. « Malgré les progrès exceptionnels qu’elle a déjà réussi à réaliser dans le domaine de la conservation de l’eau, Ford continue toujours autant à rechercher de nouveaux moyens innovants et plus efficaces dans le but d’atteindre son objectif à long terme d’utiliser zéro litre d’eau potable pour ses besoins industriels. »

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