Les investissements énergétiques au Moyen-Orient devraient atteindre quelque 175 milliards de dollars en 2024, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Dans un nouveau rapport, l’agence souligne que les investissements dans les énergies propres, dans le cadre du scénario des engagements annoncés, devraient plus que tripler d’ici à 2030, par rapport à 2024.
Le secteur électrique de la région offre une réelle possibilité d’accroître les investissements dans les technologies d’énergie propre, notamment pour l’énergie solaire, souligne-t-on, relevant que l’exploitation de ces ressources pourrait réduire considérablement la dépendance du secteur de l’électricité à l’égard du pétrole et du gaz.
Divers pays ont également annoncé des investissements dans l’hydrogène bleu et vert et intensifié le financement des minéraux critiques, ajoute-t-on.
Sur le plan international, les investissements mondiaux dans l’énergie devraient dépasser les 3.000 milliards de dollars pour la première fois en 2024, dont 2.000 milliards seront consacrés aux technologies et aux infrastructures d’énergie propre, note le rapport.
Les investissements dans les énergies propres se sont considérablement accélérés depuis 2020 et les dépenses consacrées aux énergies renouvelables, aux réseaux et au stockage sont désormais supérieures aux dépenses totales en pétrole, gaz et charbon, selon la même source, notant que les investissements dans les énergies propres devraient atteindre 320 milliards de dollars en 2024, soit une augmentation de plus de 50% depuis 2020.
Cette croissance est similaire à celle perçue dans les économies avancées, qui ont enregistré une augmentation de 50%, bien qu’à la traîne par rapport à la Chine, qui a connu une augmentation de 75% des investissements dans les énergies renouvelables depuis 2020.
Le rapport note que les gains proviennent principalement d’investissements plus élevés dans les énergies renouvelables, qui représentent la moitié de tous les investissements dans le secteur de l’électricité au sein de ces économies.
Pourtant, selon le rapport, il reste encore beaucoup à faire. « Dans la plupart des cas, cette croissance part d’une base très faible et de nombreuses économies parmi les moins développées doivent être incluses, les pays défavorisés étant confrontés à de graves problèmes dus à des niveaux d’endettement élevés », conclut le rapport.