L’association marocaine pour l’industrie et le commerce automobile « AMICA », s’est réunie ce lundi dans la capitale économique afin d’étudier les avancées de l’organisation.
L’ordre du jour était la nouvelle gouvernance de l’AMICA, depuis 2012. Selon Hakim Abdelmoumen, Président de l’AMICA, « Aujourd’hui notre association a une présence territoriale plus large à travers des bureaux et structures d’animation présentes dans la plupart des zones industrielles ».
Ces avancées se sont concrétisées par l’évolution de la filière automobile marocaine qui a vu ses exportations passer de 20 MMDH en 2012 à plus de 50 MMDH en 2015, tout en notant que les prévisions pour 2020 sont de 100 MMDH.
Cette évolution est le fruit des quatre écosystèmes qui ont été signés en partenariat avec le ministère de l’industrie, du commerce et des nouvelles technologies, qui ont hissé le secteur à devenir deuxième exportateur national après les phosphates.
Cet événement a été l’occasion pour les membres de l’AMICA de mettre au clair la circulaire éditée par le ministère de tutelle qui réglemente les importations des pièces de rechange qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours.
Selon les importateurs des pièces de rechange, la dite circulaire nuisait énormément à leur business, imposé de nouvelles exigences concernant l’importation des pièces de rechange , ce qui les a poussé à créer une association pour défendre leur droit qui verra le jour dans les semaines à venir, sous le nom de l'(Apva).
Répondant à cette polémique, Hakim Abdelmoumen a annoncé que la nouvelle réglementation a permis au centre technique des industries des équipements pour véhicules (CETIV), de détecter plusieurs anomalies dans les pièces inspectées, ce qui menace lourdement la vie des conducteurs, chose qui est selon lui est intolérable.
Le bras de fer entre importateurs et l’AMICA n’est qu’à mi-chemin, et ne compte pas s’arrêter là, sans trouver un compromis entre les deux parties.