Le 31 août dernier, la Banque africaine de développement (BAD) et la Commission économique pour l’Afrique (CEA), en partenariat avec le Comité de pilotage de la COP22, ont organisé une rencontre à laquelle ont été conviés les ambassadeurs des pays africains au Maroc. L’objectif de ce conclave était de présenter à l’assistance les enjeux de l’événement majeur qu’abritera Marrakech, le 07 et 18 novembre 2016, et de soutenir les efforts en cours pour une participation coordonnée du continent.

Pour le continent noir, la COP22 est une réelle opportunité pour montrer l’engagement des pays africains dans la concrétisation de l’Accord de Paris, adopté en décembre 2015. Il est à rappeler que la BAD et le CEA font partie du Comité conjoint chargé de la gestion du Pavillon « AFRIQUE ». Il s’agit d’un important espace au sein duquel les pays africains pourront débattre des questions de développement communes ; défendre leurs intérêts et développer un réseau qui leur permettrait de mettre en avant les efforts consentis pour des économies durables. Le CEA, note dans son communiqué qu’à l’occasion de la COP22 qui aura lieu à Marrakech, l’Afrique « sera au cœur de diverses initiatives prises à travers le village COP22, notamment dans les espaces «Innovation et Solutions» et «Société Civile» ». Le chef de ce dernier Pôle, Driss El Yazami, a souligné, lors de ce conclave, « l’importance de la mobilisation du continent africain pour le Maroc, faisant savoir que le pôle société civile a visité 14 pays africains pour mobiliser le tissu associatif du continent ». Cette sensibilisation touche aussi les médias indique-t-il : « «nous sensibilisons également la presse africaine à travers un deuxième voyage de presse qui compte 60 journalistes cette fois-ci».

La représentante résidente de la BAD au Maroc, la Sénégalaise Yacine Fal, a, de son côté, noté que «l’Afrique fait partie de la solution pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris qui commence avec la COP22 au Maroc». Elle a, par ailleurs, précisé que les priorités de l’Afrique sont au nombre de quatre : l’adaptation, l’atténuation, le financement et le renforcement du processus de négociation.

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