Plasturgie marocaine
M’Hamed Younès Lahlou, jusqu’alors vice-président de la FMP et président de l’association marocaine des fournisseurs de plasturgie, succède à Mamoun Marrakchi qui laisse derrière lui un bilan positif et très apprécié.
Le nouveau président de la FMP, M’Hamed Younès Lahlou, salue l’œuvre du bureau sortant qui selon lui, « a su mener à bien sa mission », en se concentrant sur les 3 axes stratégiques définis en début de mandat, à savoir le renforcement de l’action de la FMP, le raffermissement des échanges avec l’Etat et les autres parties prenantes, et l’organisation du salon Plast Expo 2013 qui est e plus important événement business to business du secteur de la plasturgie en Afrique et dans les pourtours méditerranéen.
Il importe de souligner au passage le renforcement la FMP qui, depuis 2010, est composée de 5 associations et serait en phase de passer à six avec une nouvelle association déjà constituée.

Les bases d’un nouvel essor du secteur de la plasturgie posées

La FMP, directement ou à travers, ses différentes composantes a agité plusieurs dossiers d’actualité dont celui des sacs dégradables, des PVC ou encore de la conjoncture internationale.
En effet, l’association des sacs et sachets en plastique (AMP2SF) a posé la problématique des sacs dégradables.
L’AMP2SF remet en cause la loi 22-10, alourdie par des difficultés techniques dans sa mise en application, rappelant que cette loi et l’informel (économie souterraine) ont été à l’origine de la disparition de 70 TPE du sous-secteur.
L’association des producteurs des abris serre en plastique s’est également penchée sur la problématique de l’absence de contrôle de conformité à la norme obligatoire aux frontières marocaines.
Le bureau sortant espère que son successeur arrivera à une solution définitive à cette problématique sur le bureau du ministère de tutelle.
Le bureau sortant a également renforcé les liens de proximité avec le Ministère de tutelle comme en attestent les innombrables échanges (consultations et réunions) opérés dans le courant de l’exercice.
La FMP s’est également beaucoup rapprochée de la douane marocaine. Les deux parties se sont attelées à amélioration des conditions de collaboration par une modification des procédures de travail conformément aux ALE paraphés par le Royaume.
« Nos échanges avec la direction de la douane ont permis à la révision des prix d’alerte sur es produits finis.
Ce qui a eu un impact immédiat sur la relance de certains sous secteurs dont la fabrication e chaussures en plastiques, entre autres », souligne le Président sortant Mamoum Marrakchi.
La FMP a, dans la même veine, posé les fonds baptismaux d’une mutation profonde afin d‘être en phase avec le plan de l’émergence industrielle lancé par le Maroc.
La FMP a été partie prenante active de l’étude stratégique de la chimie et de la parachimie et compte ne pas être en reste dans « l’accélération industrielle » du Maroc, dont l’objectif majeur est l’assainissement de l’écosystème industriel.
«L’une des grandes réussites de la FMP sous le magistère de M. Mamoum Marrakchi a été la réduction de l’écotaxe inscrite dans la loi de finance de 2013 laquelle est passée des 2,5% initiaux à 1,5% avec une application différée pour 2014 », se réjouit M’Hamed Younès Lahlou.
Pour lui, « il s’agit de prendre le temps d’élargir l’assiette et de proposer un cadre d’application plus sain ».
En collaboration avec le département du commerce extérieur, la FMP porte le projet de création de consortiums d’exportation dans le registre du Programme Export+, formulé par plusieurs opérateurs nationaux.
La FMP peut également se féliciter de la tenue et réussite de la 5ème édition du salon Plast Expo en fin juin 2013, qui a eu à accueillir 134 exposants de 21 pays des 5 continents, et reçu plus de 5000 visites.
La FMP s’est également distinguée dans le domaine de la formation confortant son rôle de passerelle entre les mondes universitaire et entrepreneurial, comme en atteste sa participation au « Forum Université-Entreprise » organisé par la Faculté des Sciences Techniques de Marrakech.

Quatre chantiers stratégiques et prioritaires pour le nouveau président

Tout en se réjouissant des acquis, la FMP reste consciente du virage difficile qu’elle aborde et qui perdure, avec tous les aléas conjoncturels et structurels qu’il faut intégrer.
Et le Président M’Hamed Younes Lahlou en est conscient mais demeure l’optimiste.
«Il est vrai que d’un côté nous devons faire face aux séquelles de la conjoncture internationale, de la concurrence ravivée par l’ouverture du marché et les considérations écologiques, mais nous restons optimistes aussi au regard de la reprise annoncée, la dynamisation industrielle du pays et des opportunités que nous offre le marché africain », analyse positivement M’Hamed Younes Lahlou.
Opérateur dynamique au Maroc, dans le Maghreb et en Afrique subsaharienne, M’Hamed Younes Lahlou est un homme du sérail qui connait toutes les épreuves dans lesquelles le secteur de la plasturgie marocaine est englué.
Il a été depuis plus d’une dizaine d’années dans touts les grands débats.

M’Hamed Younes Lahlou a annoncé dès son élection 4 axes stratégiques devant rythmer son mandat:

  • Renforcer l’image du secteur
  • Renforcer les liens et favoriser le rapprochement avec l’autorité de tutelle et les différentes parties prenantes
  • Dynamiser la formation dans le secteur afin de mieux accompagner le développement
  • Développer l’export du secteur en direction de l’Afrique Subsaharienne.

Pour le premier point, il dit déplorer l’image fausse que certain ont du secteur qui réalise de bonnes choses en matière de développement durable.
« Nous allons oeuvrer pour montre l’image réelle du secteur, qui est une image positive, mais aussi éco-durable et citoyenne ».
M’Hamed Younes Lahlou salue au passage l’unité qui caractérise la FMP et el secteur en général et prône une unité nationale, laquelle passe, insiste-t-il « par le renforcement des liens avec les autorités de tutelle ».
« C’est dans le rapprochement que le dialogue nait, s’approfondit et peut être bénéfique. Nous poursuivrons notre action dans ce sens avec la conviction que c’est dans la concertation qu’on peut résoudre les problèmes majeurs du secteur », explique-t-il.
Le troisième axe, celui de la formation, est un passage obligé.
« La meilleure manière de faire progresser le secteur et maintenir la haute échelle de la contribution de la plasturgie dans tous les autres secteurs comme l’aéronautique, l’automobile, les énergies…c’est de disposer des ressources humaines de qualité », précise M’Hamed Younes Lahlou.
La FMP souligne au passage le poids de la plasturgie dans la compétitivité de toutes les autres branches de l’industrie.
Elle est sans conteste un levier incontournable dans l’émergence industrielle du Royaume.
«Présent en Afrique subsaharienne en ordre dispersé, le secteur de la plasturgie gagnerait plus sur ces marché d’extension naturelle avec un cadre et une approche concertés autour de la FMP des départements de la coopération et du commerce extérieur », indique M’Hamed Younes Lahlou.
Homme de consensus qui fait l’unanimité, M’Hamed Younes Lahlou s’est toujours distingué par sa capacité à fédérer autour de lui.
En bon opérateur privé qui vit également au quotidien les difficultés du secteur, M’Hamed Younes Lahlou saura, de l’avis de l’assemblée, faire un bon président.
Les espoirs de progrès placé en lui sont importants.

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