Le constructeur japonais Honda a confirmé, ce mercredi, qu’il envisageait une fusion avec Nissan, après des rumeurs largement diffusées dans la presse. Cette alliance pourrait permettre aux deux géants japonais de renforcer leur position face aux concurrents étrangers, notamment dans le domaine des véhicules électriques.
Les deux constructeurs, qui sont déjà associés dans un « partenariat stratégique », ont indiqué qu’ils étaient sur le point d’entamer des discussions pour regrouper leurs activités sous une holding unique. Selon le quotidien économique japonais Nikkei qui rapporte cette information, un protocole d’accord devrait être signé dans les jours à venir pour concrétiser cette fusion.
« Comme nous l’avons annoncé en mars et en août, nous discutons de possibilités de coopération avec Nissan dans plusieurs domaines, et une éventuelle fusion « figure parmi les possibilités », a déclaré un porte-parole de Honda, précisant cependant que « rien n’est décidé ».
De son côté, Nissan a réagi en affirmant que les deux entités « explorait diverses possibilités de collaboration pour tirer parti de leurs forces respectives ».
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Honda et Nissan, respectivement deuxième et troisième constructeur automobile japonais après Toyota, envisagent d’inclure Mitsubishi Motors, dont Nissan est le principal actionnaire, dans cette nouvelle entité. Ce regroupement pourrait donner naissance à l’un des plus grands groupes automobiles mondiaux, selon Nikkei.
En conséquence de cette annonce, le titre de Nissan a été suspendue à la Bourse de Tokyo, avant de bondir de 24%. À l’inverse, Honda a vu son titre reculer de 1,67%, tandis que Mitsubishi enregistrait une hausse de 14,31%.
Les deux groupes avaient déjà signé, en mars dernier, un protocole d’accord pour un « partenariat stratégique » visant à collaborer sur les véhicules électriques et d’autres domaines, notamment les plateformes logicielles et les composants essentiels pour les véhicules électrifiés.
