
L’Union européenne mettra en place dès le 12 octobre un contrôle biométrique systématique pour tous les ressortissants de pays tiers, afin de sécuriser ses frontières et moderniser le suivi des entrées et sorties. Ce dispositif, qui remplace progressivement le tampon manuel sur les passeports, concernera l’ensemble des États membres, à l’exception de l’Irlande et de Chypre, ainsi que l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.
Les voyageurs devront fournir empreintes digitales, photographie et numéro de passeport, enregistrés de manière numérique à l’entrée et à la sortie de l’espace européen. Cette mesure s’inscrit dans la préparation de l’ETIAS, le futur système d’autorisation de voyage électronique qui sera généralisé en 2026.
Certaines nations, comme la France et l’Allemagne, adopteront la procédure de manière progressive pour éviter les files d’attente dans les aéroports et ports. Les ressortissants britanniques, désormais considérés comme “non‑européens”, seront également concernés par ces contrôles.
Cette réforme vise à renforcer la sécurité, améliorer la circulation de l’information entre États membres et mieux réguler la durée des séjours. L’Union européenne franchit ainsi une étape majeure vers la digitalisation et l’automatisation de ses frontières.





























