
L’économie nationale a connu une forte accélération au deuxième trimestre 2025, avec une croissance de 5,5%, soit son rythme le plus soutenu depuis la reprise post-Covid, selon la note de conjoncture du Haut-Commissariat au Plan (HCP).
Deuxième trimestre 2025
La croissance a été portée par les industries manufacturières et extractives, la construction et l’hébergement, qui ont assuré près de 40% de la progression globale. Le rebond des exportations (+8,5%) et la hausse de la demande intérieure (+9,2%) ont soutenu cette dynamique. En parallèle, le besoin de financement de l’économie s’est creusé pour atteindre -3,2% du PIB trimestriel, en lien avec l’intensification des projets d’investissement.
Troisième trimestre 2025
L’économie aurait maintenu une croissance solide de 4,3%, soutenue par la demande intérieure, qui aurait contribué pour 8 points à la hausse du PIB. L’investissement aurait poursuivi sa progression au rythme de 14,2%, tiré par les chantiers d’infrastructure et la reprise du bâtiment.
La consommation des ménages aurait progressé de 4,1%, stimulée par les mesures budgétaires en faveur du pouvoir d’achat, notamment la deuxième tranche de la hausse des salaires publics, dans un contexte de faible inflation (+0,4%). Les créances sur l’économie auraient augmenté de 6,5% en glissement annuel.
Quatrième trimestre 2025
Le HCP prévoit une croissance de 4,7%, portée par une amélioration de la demande étrangère, notamment européenne, favorisée par la détente des taux d’intérêt. La consommation des ménages continuerait de croître (+4,4%), soutenue par la hausse des salaires et les allègements fiscaux. L’investissement resterait dynamique (+12,6%), grâce à la progression des dépenses d’équipement et aux projets publics.
Le HCP souligne toutefois que ces prévisions demeurent soumises à des incertitudes, principalement liées à l’évolution de la demande en Europe et aux États-Unis. À l’inverse, des perspectives positives se dessinent pour le secteur industriel, notamment dans les filières chimiques, électriques et d’équipement, qui pourraient bénéficier de l’entrée en vigueur du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières prévu en février 2026.





























