Augmentation des denrées de première nécessité à travers le monde, envolée des cours du pétrole, hausse de la facture énergétique marocaine en vue, l’or en forte hausse… amplifiés par la guerre russo-ukrainienne. Une panoplie de circonstances qui laisse présager des lendemains incertains pour la croissance mondiale, à tel point que les investisseurs boursiers américains jouent la carte de la prudence sur les marchés.

Le monde pensait maîtriser la crise de la Covid-19, avec une troisième année de pandémie plutôt stable, faut croire que non ; car la croissance mondiale est menacée par de multiples écueils. De nombreux pays se débattent pour faire face à une inflation persistante, des niveaux d’endettement sans précédent. Mais, contre toute attente, la guerre russo-ukrainienne a rajouté une incertitude persistante à ce lot d’ambiguïté.

Dès cet instant, la croissance mondiale est en berne. La reprise qui annonçait 4%, a été revue à la baisse, 3% selon les précisions de la Commission Européenne et ceux de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) qui évoque 2,6% de croissance.

Le monde embourbé dans une stagflation…

Le monde vit une situation de quasi de stagflation, c’est-à-dire le contexte d’une économie qui souffre simultanément d’une croissance économique faible ou nulle et d’une forte inflation. Dans le cas précis, nous avons une très forte inflation à 5% dû à l’envolée des prix du pétrole, qui ont augmenté depuis le début de l’année (140% pour le gaz et 50% pour le pétrole), ainsi que le coût des céréales, qui connaissent également une hausse.

La guerre entre la Russie et l’Ukraine n’a en rien facilité la situation, plutôt elle a exercé de nouvelles pressions à la hausse sur les prix internationaux de l’énergie et des produits de base.

Il est primordial de sauver l’économie mondiale par des actions impliquant un soutien financier multilatéral plus important et moins conditionnel, pour les pays en développement, afin de leur permettre de résister aux chocs financiers et économiques et augmenter les investissements pour soutenir la croissance économique mondiale. Mais aussi, développer des politiques sectorielles, y compris le contrôle des prix et les subventions, pour s’attaquer aux pressions sur l’inflation du côté de l’offre et des marges.

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