VRP – Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie Verte et Numérique, Moulay Hafid Elalamy, a exposé, le 14 novembre 2019 à Turin, les multiples atouts compétitifs de l’écosystème automobile marocain et les nouvelles ambitions de montée en gamme du Royaume dans le secteur.
Lors d’une rencontre avec les principaux acteurs du secteur automobile à Turin, organisée par l’Agence marocaine de Développement des Investissement et des Exportations (AMDIE) en partenariat avec l’association nationale de l’industrie automobile italienne (ANFIA), Elalamy a souligné que le Maroc offre aux investisseurs dans le secteur de l’industrie automobile d’importants avantages et d’énormes opportunités qui positionnent le Royaume parmi les majors du secteur et en tant que destination privilégiée de sociétés leaders à l’échelle mondiale.
Parmi ces avantages compétitifs, figure l’exonération d’impôts durant les 5 premières années au profit des investisseurs marocains et étrangers, a indiqué le ministre au cours de cette rencontre, organisée sous le thème “”Le Maroc, pôle compétitif de l’industrie automobile”, notant également que le Royaume dispose d’une main-d’œuvre qualifiée, en plus de l’adoption d’une stratégie nationale à long terme et durable pour le développement de l’industrie automobile.
Il a mis en avant, à ce propos, les divers atouts importants qui font du Royaume une destination attractive pour les investisseurs internationaux, mettant l’accent sur la stabilité dont jouit le Maroc et les infrastructures d’envergure dont il dispose, ce qui, a-t-il étayé, encourage les sociétés étrangères à investir dans des secteurs clés.
s’agissant des relations de coopération et de partenariat avec l’Italie dans ce domaine, le ministre a relevé que les deux pays disposent de potentialités importantes pour développer l’industrie automobile à l’échelle mondiale et accéder à de nouveaux marchés.
Il a fait observer que le Royaume a réussi à établir des relations étroites avec les investisseurs dans ce secteur au niveau mondial et à nouer des partenariats stratégiques et une coopération fructueuse à long terme dans le secteur de l’industrie automobile. Il a rappelé, à cet égard, les accords de libre-échange signés avec plusieurs pays, notant que ces accords ont des retombées positives sur les investisseurs au Maroc et leur ouvrent de nouvelles perspectives.
Le ministre a rappelé, en outre, que l’envolée des exportations combinées à l’implantation d’équipementiers de référence mondiale et de géants de la construction automobile illustre la place du Maroc dans l’échiquier mondial du secteur automobile.
Il a noté, de même, que le Royaume a été classé, selon l’Agence Fitch, 5e plus grand exportateur étranger vers l’Europe avec une capacité installée de 700.000 véhicules, ce qui en fait le n°1 en Afrique, notant que le taux d’intégration de l’industrie automobile est de 60%.
Par ailleurs, a-t-il poursuivi, plus de 250 équipementiers se sont déjà installés sur le territoire national, formant un écosystème automobile adossé aux usines de Renault-Nissan et de PSA, deux plateformes industrielles de construction automobile à même de porter la capacité de production à 700 000 véhicules. Par ailleurs, les exportations de la branche automobile sont passées de 14,7 milliards de dirhams à près de 65,1 milliards de dirhams à fin 2018, soit une progression moyenne nette de 14,5 % par an, a-t-il dit.
De son côté, l’ambassadeur du Maroc en Italie, Youssef Balla, a fait remarquer que cette rencontre se tient dans un contexte où les relations maroco-italiennes connaissent un nouvel élan après la signature d’un partenariat stratégique multidimensionnel, le 1er novembre à Rabat, lors de la visite du ministre italien des Affaires étrangères, Luigi di Maio.
Ce partenariat stratégique multidimensionnel qui est le fruit de l’évolution continue des relations entre les deux pays, construites dans la confiance et le respect partagé, a pour objectif de consolider les relations économiques, commerciales et financières, notamment à travers la participation des opérateurs économiques, ainsi que les opportunités de croissance dans tous les domaines d’intérêt mutuel, a-t-il rappelé.
Il a souligné, en outre, que le Maroc “est sur une bonne trajectoire et son économie montre de la résilience grâce à la maîtrise des indicateurs macro-économiques”, ajoutant qu’il s’est engagé depuis plusieurs années dans de profondes réformes politiques, économiques, visant la libéralisation de son économie et l’assouplissement des procédures liées à l’investissement, la création d’un cadre législatif favorable, la simplification du régime fiscal, et l’établissement d’un climat d’affaires stimulant, favorable aux projets créant de la richesse et des emplois”.
Lors de cette rencontre qui s’est déroulée en présence du consul général du Royaume à Turin, Abdelmalek Achergui, et de la représentante de l’Agence marocaine de développement des investissements en Italie, Yasmina Sbihi, des investisseurs italiens ont présenté leurs projets réussis au Maroc, à la faveur des avantages qu’offre le Royaume et des atouts exceptionnels dont il dispose.
Plusieurs hommes d’affaires italiens présents à cette rencontre ont par ailleurs exprimé leur disposition à se rendre au Maroc pour y explorer les opportunités d’investissement et nouer des relations d’échange et de coopération avec leurs homologues marocains.