Le gouvernement indien et la Banque mondiale (BM) ont signé mardi un accord de prêt pour renforcer le soutien au programme «Namami Gange» qui vise à dépolluer le fleuve du Gange.
Le prêt de 400 millions de dollars, vise à réduire la pollution du fleuve et à renforcer la gestion du bassin fluvial qui abrite plus de 500 millions de personnes.
La Banque mondiale soutient les efforts du gouvernement indien depuis 2011 dans le cadre du projet national de bassin du fleuve du Gange, et a contribué à la mise en place la Mission nationale pour un Gange propre (NMCG) en tant qu’agence nodale pour gérer les opérations de nettoyage du fleuve. La Banque a également financé les infrastructures de traitement des eaux usées dans plusieurs rives du fleuve, villes et villages.
Le Gange affiche des taux de pollution extrêmement élevés, selon une étude menée par des scientifiques de l’Université Mahatma Gandhi Kashividyapith à Varanasi qui a fait savoir que presque aucune vie aquatique n’existe dans les profondeurs sous-marines de la rivière, en raison des eaux usées non traitées qui s’écoulent dans la rivière depuis les villes.
Environ 40% du PIB de l’Inde est généré dans le bassin densément peuplé du Gange. Cependant, le fleuve est confronté aux pressions de l’activité humaine et économique avec un impact sur la qualité et le débit de l’eau.
Plus de 80% de la charge polluante du Gange provient des eaux usées domestiques non traitées provenant des villes situées le long du fleuve et de ses affluents.
Long de près de 2.500 kilomètres avec un bassin qui couvre 907.000 km2, le Gange est la plus sainte des sept rivières sacrées de l’Inde.