Actuellement, les prix de détail de la tomate sur les marchés urbains ont été multipliés par 3, passant de 4 à 5 dh pour atteindre 13, voire 14 dh, le kilogramme. Si pour les exploitants agricoles, la surchauffe des prix de la tomate émane de la baisse de l’offre sur le marché local, un état de fait consécutif à la forte demande sur les marchés exports européens pendant l’hiver, pour les pouvoirs publics, il n’en est rien. A l’issue du dernier Conseil de gouvernement, Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, a assuré que la surchauffe sur les prix est due à la multiplication des intermédiaires (farachas). Ces derniers spéculent et rajoutent des marges successives, sans commune mesure avec les prix de départ.