« Quel mix-Énergétique optimal pour les entreprises en quête de compétitivité » tel est le thème du troisième panel de la 2ème édition du Forum International des Énergies de l’Industrie (FIEI) ouvert ce matin du 4 juillet à Casablanca sous la thématique centrale de la « Décarbonation : levier de la compétitivité industrielle ».

Ce panel a vu la participation d’Omar Alaoui Mhamdi, directeur général adjoint de TAQA Morocco ; de Mohammed Bernannou, membre du Conseil de l’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE) ; Khadija Bendam, présidente de la section marocaine de “Women in Nuclear Global” ; Hicham El Abid, directeur C&I-EDF Maroc et Tarik Nassif, directeur chez JESA.

L’objectif de ce troisième panel était de déterminer l’itinéraire à emprunter pour atteindre le mix-énergétique optimal pour les entreprises marocaines en quête de compétitivité. Ensemble, les experts du domaine ont analysé l’offre et la demande en énergie à long terme, ainsi que la place des énergies renouvelables, du gaz naturel, mais aussi du nucléaire dans le panier énergétique. Toutes les énergies étaient au cœur de ce panel sur la quête de la compétitivité. Pour les différents panélistes, le mix-énergétique optimal est possible pour toute entreprise en quête de compétitivité en prenant en compte les atouts du Maroc.

« Si le Maroc veut être attractif, a tout intérêt à avoir un coût d’énergie qui reste compétitif. Le coût de l’énergie dans chaque choix d’investissement a une place de taille. Quand un investisseur veut investir un des éléments majeurs qu’il essaie de voir, c’est le coût de l’énergie » a déclaré Omar Alaoui Mhamdi, DGA de TAQA Morocco. Pour lui, le Maroc n’a certes pas de ressources énergétiques, le Royaume importe une grande partie des ressources énergétiques. Par contre, « nous avons des ressources solaires, éoliennes des plus intéressantes, avec des radiations de plus 2300 kwh/an au km, avec des vitesses de vents qui dépassent les 9m/s, sur toute la partie littorale on est supérieur à 2m/s, par rapport à ce qu’on trouve au niveau européen et même américain. Finalement, c’est cette énergie qu’il est nécessaire de pouvoir monétiser afin d’être attractif par rapport aux investisseurs étrangers ».

Un mix compétitif et inclusif

Un mix compétitif, c’est un mix équilibré, inclusif, c’est à la fois une énergie renouvelable et thermique pour avoir un mix qui permet de servir la charge de base et en même temps apporter à travers le renouvelable une énergie décarbonée compétitive.

Le mix énergétique compétitif, c’est aussi un mix qui va favoriser l’inclusion du gaz dans le mix-énergétique, parce qu’il va de pair avec le renouvelable. On ne peut pas atteindre notre objectif des 52% de capacité installée en énergie renouvelable sans avoir un mix qui introduit le gaz au sein du réseau national pour gérer l’intermittence du renouvelable, mais aussi pour pouvoir décarboner, car le gaz est 40% moins de carboné par rapport au charbon. Il est donc nécessaire d’introduire plus de gaz pour pouvoir décarboner, mais aussi gagner en compétitivité.

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