“Le dessalement de l’eau demeure une priorité pour gérer le déficit hydrique, devenu structurel”, a affirmé mardi le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka devant la Chambre des Conseillers, compte tenu des répercussions du réchauffement climatique.
Répondant aux questions orales des conseillers de la Chambre ce 2 janvier 2024, le ministre Baraka a noté qu’à l’horizon 2030, la moitié de l’approvisionnement en eau potable, soit 50% devrait être assurée par le dessalement, soulignant que le gouvernement s’est engagé dans la mise en place de plusieurs usines de dessalement afin d’atteindre un niveau de production de 1,4 milliard de m3.
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Selon les informations du ministre, l’OCP sera également chargé du dessalement de 560 millions de mètres cubes, dont 500 millions seront dédiés à l’agriculture, tandis que le volume restant sera utilisé pour l’approvisionnement en eau potable des citoyens.
Un aspect clé du projet gouvernemental consiste à équiper les villes côtières d’usines de dessalement, dans le cadre d’un partenariat entre les secteurs public et privé, cela équivaut à ne pas dépendre de l’eau des barrages pour ces régions. Ces stations seront plutôt réservées pour répondre aux besoins des villes de l’intérieur, des zones rurales, ainsi que l’irrigation agricole.