“Les collectivités territoriales et les défis de développement local à l’horizon 2030” est le thème d’un débat organisé jeudi par l’Arrondissement de Sidi Moumen à Casablanca dans le cadre des “Jeudis de la gouvernance”.
Le débat a permis de mettre le doigt sur les problématiques posées en matière de gestion locale et autres questions liées aux prérogatives des élus et leur champ d’intervention, outre l’état des lieux des réglementations. Il a été aussi l’occasion de passer en revue les priorités et de discuter des moyens de coopération à même de répondre de manière efficiente et immédiate aux défis posés et surtout aux attentes des citoyens.
Dans une déclaration à la MAP, le président du Conseil de la région de Casablanca-Settat, Abdellatif Maâzouz, a indiqué que le Conseil prend part à la mise en œuvre des principaux projets structurants lancés dans la région et concernant, entre autres, la planification, le transport urbain ou encore la protection de l’environnement.
“Le Conseil de la région de Casablanca-Settat apporte sa contribution dans la promotion des investissements ainsi que le financement des projets portés par les petites entreprises dans le but de créer de l’emploi et ce, à travers l’aménagement de 350 hectares dans les zones industrielles et logistiques”, a-t-il assuré, avant d’annoncer, par ailleurs, l’inauguration prévue au début de l’année prochaine à Aïn Borja d’un centre spécialisé dans la formation des jeunes aux métiers de la santé, en partenariat avec le Croissant Rouge Marocain.
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Pour sa part, la présidente du Conseil de la commune de Casablanca, Nabila Rmili, a affirmé que ce débat cherche à mutualiser les efforts et à unifier les visions en faveur de l’essor de Casablanca de manière à la propulser au rang des grandes métropoles mondiales.
Un challenge atteignable grâce à la réalisation de projets structurants à même de permettre à Casablanca d’accueillir des événements d’envergure internationale, a-t-elle souligné.
De son côté, l’universitaire Omar Cherkaoui a relevé que la gouvernance représente l’un des fondamentaux de la Constitution qui lui a réservé à juste titre tout un chapitre, incitant les collectivités territoriales à se conformer rigoureusement aux normes de la gouvernance dans leurs programmes et stratégies de développement.
Pour lui, le concept de gouvernance va de pair avec celui de la démocratie participative qui promeut un contact direct entre élus et citoyens, ajoutant que ce débat est l’occasion aussi de dresser l’état des lieux des projets réalisés ou en cours de réalisation et du coup permettre une réelle auscultation de la gestion de la chose locale.
(IDM avec MAP)