Nizar Baraka, Ministre de l’Équipement et de l’Eau, a reçu mardi à Rabat, Ilaria Carnevali, Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Maroc.
Cette rencontre, qui a réuni plusieurs responsables des deux parties, a permis d’examiner les moyens de renforcer la coopération entre le ministère et le Programme des Nations Unies autour des enjeux de l’eau et du changement climatique, deux domaines essentiels pour le Royaume.
Gestion durable de l’eau au cœur des discussions
A cette occasion, Nizar Baraka a mis en avant l’urgence de sensibiliser les citoyens et les institutions à une gestion rationnelle des ressources en eau. Il a également souligné la nécessité d’adapter les activités agricoles aux disponibilités hydriques tout en les protégeant de la pollution.
Ces efforts s’inscrivent dans une vision globale de renforcement de la résilience hydrique face aux multiples défis climatiques et environnementaux.
Renforcer la résilience climatique
Les discussions ont également porté sur le développement d’infrastructures adaptées aux conséquences du changement climatique, telles que des routes résilientes et des ports verts. La question de la prévention des inondations a été identifiée comme une priorité, avec un accent mis sur des solutions innovantes pour limiter leur impact sur les populations et les écosystèmes.
Lire aussi｜ONEE-BAD : 104,7 millions d’euros pour booster l’approvisionnement en eau potable
De son côté, Ilaria Carnevali a exprimé la volonté du PNUD de continuer à appuyer le Maroc dans ces domaines cruciaux. Elle a rappelé les projets déjà en cours liés au dessalement et à la conservation de l’eau, tout en insistant sur l’importance d’une approche intégrée combinant solutions régionales et innovation technologique. Une étude régionale sur le dessalement est d’ailleurs en cours pour garantir la durabilité des ressources hydriques.
Coopération et perspectives futures
Cette rencontre a également permis au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) d’affirmer sa volonté d’accompagner le ministère pour faire face aux défis du changement climatique et des risques associés, en mettant l’accent sur les zones modèles au Maroc telles que Tensift El Haouz et Casablanca.
Les deux parties ont par ailleurs exprimé leur engagement à renforcer leur collaboration dans les domaines de la formation et de la recherche scientifique, avec la volonté de développer des solutions innovantes pour répondre aux défis futurs.
 au Maroc...){kind=link}