La société américaine Firefly Aerospace s’apprête à envoyer un alunisseur sur la Lune. Prévue pour mi-janvier prochain, cette mission, intitulée Ghost Riders in the Sky, pourrait reproduire le succès de 2024, lorsque l’une de ses consœurs a réussi à poser le premier engin américain sur la Lune en plus de 50 ans.
Cette opération est menée pour le compte de l’agence spatiale américaine, la Nasa, dans le cadre du programme CLPS (Commercial Lunar Payload Services), qui confie aux entreprises privées la responsabilité de l’envoi de matériels et de technologies sur la Lune. Objectif : réduire les coûts et accélérer les progrès de l’exploration spatiale.
L’engin spatial, nommé Blue Ghost, transportera dix instruments scientifiques de la Nasa destinés à approfondir la connaissance de la Lune et à préparer de futures missions humaines. Conçu par l’entreprise texane Firefly Aerospace, cet appareil sera propulsé par une fusée Falcon 9 de SpaceX, l’entreprise dirigée par Elon Musk.
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Après un décollage prévu à 01h11 (06h11 GMT) depuis le Centre spatial Kennedy, Blue Ghost passera environ 45 jours en transit vers la Lune. Pendant ce voyage, plusieurs tests et contrôles de l’appareil seront réalisés.
Une fois sur place, l’engin tentera un atterrissage sur la surface lunaire, où il séjournera pendant environ 14 jours. Il mènera alors des expériences scientifiques et capturera notamment des images du coucher de soleil lunaire.
En 2021, Firefly Aerospace avait remporté un contrat de 93 millions de dollars pour cette mission. Il s’agit de la troisième mission du programme CLPS. La première avait échoué à atteindre la Lune, tandis que la deuxième, bien que réussie, avait rencontré des problèmes lors de l’atterrissage.
