L’événement qui avait accueilli 200 équipementiers automobile l’année passée, continue sa montée en puissance. L’édition 2018 se tiendra du 25 au 27 avril à Tanger Free Zone (TFZ)
Après quatre éditions couronnées de succès, le salon de la sous-traitance automobile revient pour une cinquième édition. Sous le thème «La sous-traitance automobile au service de l’accélération de la croissance du secteur et de l’arrivée de nouveaux métiers », du 25 au 27 Avril, l’AMICA association marocaine pour l’industrie et le commerce de l’automobile, la Tanger Med Zone, Renault Maroc, Peugeot Citroën Automobile, Atlantic Free Zone et l’AIZFET vont s’associer pour transformer la Tanger Free Zone (TFZ) en un lieu de rencontre entre les équipementiers et les fournisseurs automobiles et les donneurs d’ordres internationaux pour la cinquième année consécutive. Ils espèrent renouveler leur expérience, mais avec de nouvelles ambitions. A terme, 300 exposants ont confirmé leur présence pour l’édition 2018, soit une hausse de 125 % par rapport à la première édition. «C’est un succès incontournable qui confirme l’importance de ce salon », commente Rachid Machou vice président de l’AMICA, lors d’une conférence de presse tenue dans la ville de Tanger, et visant à présenter l’événement.
Un secteur en plein essor
Toutes les facettes de l’industrie automobile de différents rangs y seront présentées. Des emboutisseurs, des câbleurs, des spécialistes de traitement de surface, de construction automobile et bien d’autres activités liées au secteur vont venir pour dévoiler leurs dernières nouveautés et offres en matière de sous-traitance et réussir les opportunités de business « win-win ». Cette importante manifestation se déroulera sur un espace érigée pour accueillir plus de 5000 visiteurs, «elle est la seule scène professionnelle capable de réunir autant de professionnels du secteur en pleine essor ces dernières années » commente le responsable de l’AMICA.
La 5ème édition se déroule cette année dans un contexte différent des éditions précédentes. C’est en effet durant cette année-là que l’industrie automobile a tiré son épingle du jeu. Rien que l’écosystème Renault qui fait partie du plan d’accélération industrielle. Ce dernier a tellement bien avancé en 2017 qu’il devrait revoir ses chiffres à la hausse. Faut-il le rappeler? alors qu’il est prévu de réaliser 1,5 milliards d’Euros par an d’achats de pièces automobiles produites localement en 2023, le groupe Renault s’approvisionne actuellement en pièces « Made in Morocco » pour ses usines marocaines et internationales à hauteur d’un milliard d’euros par an. De quoi pousser l’objectif à 2 milliards d’euros réalisés annuellement d’ici 2023.
Objectif, 10 milliards d’Euros de chiffre d’affaires à l’export
Si l’on se réfère aux toutes récentes statistiques de l’AMICA, le secteur automobile est le premier secteur exportateur avec une part de 29% des exportations du pays et un chiffre d’affaire de 7 milliards poursuivant ainsi son évolution avec comme objectif d’atteindre plus de 10 milliards d’Euros. Cet objectif est clairement réalisable en raison de l’accélération d’arrivée de nouveaux équipementiers et de nouveaux métiers en filigrane. C’est le cas notamment de la toute récente arrivée de l’équipementier coréen Hands à Tanger qui va fabriquer des jantes en aluminium, au même titre que Nexteer Automotive qui construit à Kénitra une unité de production des systèmes de direction assistée pour l’automobile. Sans oublier pour autant la montée en puissance des deux usines RENAULT-NISSAN, la prochaine mise en service des composantes du Projet PSA à Kénitra, et l’implantation prochaine du constructeur chinois BYD qui entreprend la réalisation d’un écosystème industriel complet autour de la mobilité verte, avec à terme, une capacité de production de plus de 100 000 de voitures électriques par an.