À fin décembre 2024, l’exécution de la Loi de finances a enregistré un solde budgétaire négatif de 64,4 milliards de dirhams, selon le rapport trimestriel publié par la Trésorerie Générale du Royaume. Ce déficit découle de ressources ordinaires, hors recettes d’emprunts, s’élevant à environ 564 MMDH, contre des charges, hors amortissements de la dette, totalisant 628 MMDH.
En tenant compte des recettes d’emprunts, qui ont atteint 158 MMDH, et des amortissements de la dette, chiffrés à 63,5 MMDH, l’exécution de la LF 2024 a permis de dégager un excédent des ressources sur les charges de 30 MMDH.
Les ressources globales de l’État pour le quatrième trimestre 2024 (T4-2024) se sont établies à 722 MMDH, soit un taux de réalisation remarquable de 125,7 % par rapport aux prévisions initiales. Par ailleurs, les arriérés de remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ont atteint presque 33 MMDH, tandis que les demandes de restitution de l’impôt sur les sociétés se sont élevées à 4,7 MMDH à la fin de l’année.
En ce qui concerne les charges totales de l’État, elles ont été évaluées à presque 692 MMDH, représentant un taux de réalisation de 108,4 % des prévisions inscrites dans la loi de finances.
Ce bilan met en évidence une gestion budgétaire marquée par des ressources supérieures aux prévisions, mais également par des dépenses élevées, reflétant les défis d’une gestion efficace dans un contexte économique et social complexe.