Lors de la première édition du Forum de Casablanca des affaires, organisée en partenariat avec le Financial Times et soutenue par la région Casablanca-Settat, le directeur général de Casablanca Finance City, Said Ibrahimi, a réaffirmé la volonté du centre de s’imposer comme un pôle stratégique reliant l’Afrique, l’Europe et le monde arabe.
Réuni ce vendredi 19 septembre à Casablanca, ce nouveau rendez-vous a mis en lumière les atouts du Maroc et les ambitions de sa place financière internationale.
Un rôle de pont stratégique
Dans son intervention, Said Ibrahimi a souligné que Casablanca dispose de nombreux atouts pour jouer ce rôle de passerelle : stabilité politique, infrastructures modernes et connectivité internationale. Ces éléments, a-t-il insisté, permettent au Maroc de se positionner comme un hub naturel entre les trois continents.
Il a rappelé que cette première édition du forum vise à établir une véritable « plateforme de dialogue et d’action au service de l’Afrique », dans un contexte mondial marqué par l’incertitude. L’objectif étant de doter les entreprises africaines d’outils leur permettant de renforcer leur résilience et d’attirer de nouveaux flux d’investissements.
Vers une Afrique proactive
Pour sa part, Lamia Merzouki, directrice générale adjointe de CFC, a insisté sur la nécessité pour l’Afrique de sortir d’une posture réactive face aux mutations mondiales. « Ce forum n’est pas une conférence de plus. Nous voulons en faire un espace de dialogue stratégique où l’Afrique ne se contente pas de réagir, mais prend une place active dans la définition de son avenir », a-t-elle affirmé.
Elle a également souligné l’importance de proposer des solutions concrètes, de partager les meilleures pratiques et de formuler des recommandations en phase avec les transformations géopolitiques, climatiques et technologiques. L’ambition affichée : permettre aux entreprises africaines de consolider leur succès et de donner à la région la place qu’elle mérite dans le nouvel ordre économique mondial.
Casablanca, un hub africain en action
Mme Merzouki a rappelé que la métropole marocaine a déjà démontré son rôle central dans la coopération Sud-Sud. Elle a mis en avant le lancement, par CFC, du « premier réseau d’affaires conçu par et pour les Africains », en s’appuyant sur les atouts structurels du Maroc : stabilité, infrastructures de qualité et réseau aérien dense reliant l’Afrique au reste du monde.
Un forum tourné vers l’avenir
Placée sous le thème « Permettre aux entreprises africaines de croître dans une économie mondiale en mutation », cette première édition a réuni un panel de dirigeants économiques, décideurs financiers et experts internationaux.
Les travaux se sont articulés autour de quatre grands axes :
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Les transformations géopolitiques et leur impact sur les investissements en Afrique dans un contexte d’instabilité mondiale.
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Le financement durable, clé de la transition verte, avec un accent sur la mobilisation des capitaux en faveur des infrastructures, des énergies propres et de l’agriculture intelligente face au climat.
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Les mécanismes de financement innovants, indispensables pour offrir aux entreprises africaines l’accès aux capitaux nécessaires à leur expansion régionale et internationale.
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La technologie comme levier de développement, en explorant les moyens d’accélérer l’inclusion et de libérer le potentiel du numérique africain à travers des solutions digitales adaptées.
Un rendez-vous qui s’annonce incontournable
Avec cette première édition, Casablanca se positionne plus que jamais comme une capitale financière africaine, décidée à accompagner les transformations économiques du continent et à renforcer son attractivité internationale.































