Elargir les horizons géographiques et dynamiser les opportunités d’investissement entre pays membres. C’est ce que le Maroc entend apporter à la Coalition industrielle intégrée qu’il a rejoint hier.
Le Maroc devient membre de la Coalition industrielle intégrée pour le développement économique durable. C’est hier à Manama, la capitale du Barhein, que cette adhésion officielle a été scellée. Le Royaume devient le 5ème membre d’une organisation régionale qui comprend déjà, les Emirates Arabes Unis, l’Égypte, la Jordanie et bien sûr le pays hôte. Et c’est Ryad Mezzour, le ministre de l’Industrie et du Commerce qui a acté cette intégration. Présent pour l’occasion, à la 4ème réunion ministérielle de la Coalition industrielle intégrée ce 11 janvier 2024, il a ratifié le référendum d’adhésion.
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Coalition industrielle intégrée : 2 ans d’existence
Ce que l’on sait de cette Coalition industrielle intégrée, c’est que sa création remonte en 2022. C’est notamment au mois de mai, cette année-là, qu’elle a vu le jour à Abu Dhabi, la capitale Emiratie. Si sa vocation est d’être un cadre de coopération, le développement économique durable des membres reste cependant la priorité. Pour concrétiser cette ambition, la Coalition industrielle intégrée aspire à devenir un noyau économique et industriel régional solide pour faire face aux défis communs et aux crises mondiales. De plus, elle entend favoriser la souveraineté économique des membres dans les secteurs alimentaires, sanitaire, énergétique et industriel.
Le Maroc, un plus pour la Coalition
Pour Ryad Mezzour, l’adhésion du Maroc à cette Coalition industrielle intégrée répond à la volonté de Sa Majesté Mohammed VI de, « renforcer la coopération économique avec les pays de la région et à favoriser un développement économique durable pour les pays membres de cette alliance ». et de renchérir, « elle représente également une opportunité pour renforcer l’intégration de nos industries et développer davantage de projets qui génèrent de la croissance et des opportunités d’emploi pour nos jeunes ». D’après le communiqué final, cette adhésion du Maroc « constitue une étape qualitative dans le processus de croissance et d’intégration industrielle régionale ». Raisons indiquées, les atouts économiques du Royaume et de ses réalisations dans l’industrie. et ce dans « les secteurs de l’automobile, des énergies renouvelables, de l’agro-industrie, de l’aéronautique, du textile, de la pharmacie, des industries électriques et électroniques, du phosphate et des industries minières ».
En clair, l’adhésion du Maroc à la Coalition industrielle intégrée, en plus d’élargir les horizons de l’alliance, va dynamiser les opportunités d’investissements industriels entre les membres, conclut le communiqué.
