Dakhla convoite les industrielsDakhla est connue et reconnue comme destination touristique.
Elle est prisée notamment pour ses atouts faisant les beaux jours des passionnées des sports nautiques.
La région s’est assigné une nouvelle mission qu’elle peut réussir également haut la main, celle de devenir une destination industrielle.
Et elle a plus d’un atout à faire valoir.
Outre son positionnement géostratégique et ses ressources halieutiques, Dakhla dispose de trois zones industrielles pouvant répondre aux besoins des opérateurs économiques.
Il s’agit de deux en activité et d’une troisième en cours de développement.

Essalam, première zone de Dakhla

La zone industrielle Essalam est déjà en service.
Sa première tranche aménagée s’étale sur une superficie de 27 ha.
Elle compte 250 lots, tous déjà attribués.
Ceux en production sont de l’ordre de 115 lots, comptant 68 unités de «congélation et conditionnement des produits de mer et en particulier les poulpes».
Les lots en cours de construction sont au nombre de 54 pouvant abriter 38 unités.
30 lots construits par 19 unités n’ont pas encore connu un démarrage d’activité.
Les 43 restants sont toujours nus.
Au total, le taux de valorisation de cette zone industrielle est de 65%.
D’autres tranches vont être aménagées par la suite.
«Il était primordial que cette première tranche de la zone portuaire soit fonctionnelle à la date de mise en service du port, pour permettre au nouveau port de pêche de Dakhla de fonctionner dans les meilleures conditions», précise Mohammed Abdellah Bouhjar, directeur du centre régional d’investissement de Dakhla.
Une tranche qui a nécessité, ajoute-t-il, la mobilisation d’une enveloppe de 70 millions de dirhams.

Zone portuaire, de nouveaux industriels attendus

Dakhla compte également une zone industrielle portuaire.
Propriété de l’Agence nationale des ports, elle vise à permettre au port de la ville de répondre aux exigences de la flotte de pêche pélagique et hauturière.
Elle a été développée en dehors de l’enceinte portuaire, vu que les superficies disponibles à l’intérieur du port ne représentent que 6 ha de terre-pleins.
C’est une zone annexe d’une superficie de 269 ha.
58.7 ha sont déjà aménagés dans une première phase. Cette première tranche comprend une zone d’entrepôts et de stockage de 18.5 ha, une zone de dépôts frigorifiques (9.11 ha), une zone de pièces de rechange (6.19 ha), une zone dédiée aux industries de transformation (4.50 ha), une zone administrative (3.50 ha), une zone d’activités annexes (2.50 ha) et une zone de dépôt d’hydrocarbures (14.4 ha).
«Ce plan de zoning de la partie aménagée a été établi tout en prenant en compte les principales activités qui seront autorisées dans cette zone», fait savoir Mohammed Abdellah Bouhjar.
Même si elle a vu le jour en 2003, cette plateforme industrielle ne compte, toutefois, que quatre unités déjà installées sur une superficie de 20 ha.
Une situation qui va changer tout prochainement puisqu’un appel à manifestations d’intérêt a été lancé en juillet dernier par le ministère en charge de la pêche maritime.

Une zone franche pour bientôt

La zone franche d’exportation de Dakhla fera partie du domaine public portuaire.
Sa première tranche sera développée sur une superficie de 13,5 ha, pour un coût d’aménagement de 130 millions de dirhams.
Elle est destinée aux industries agroalimentaires, aux activités de congélation, de traitement et de transformation des produits de la mer et des produits agricoles et aux activités commerciales qui y sont rattachées.
La zone franche d’exportation de Dakhla est ouverte aussi aux industries du textile et du cuir, aux industries métallurgiques, mécaniques, électriques et électroniques, aux industries plastiques et aux industries de l’emballage.
Sans oublier les activités et services en relation avec la logistique portuaire, les industries de construction et de réparation navale et les activités de stockage sous froid des produits de la mer.
Cette nouvelle zone a plus d’un atout à faire valoir.
Il s’agit notamment de sa proximité par rapport aux ressources halieutiques, son positionnement géostratégique et l’accessibilité des voies de transport maritimes, aériennes et terrestres.

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