Le Maroc envisage de faire de Dakhla-Oued Eddahab un pôle économique. Et pour cause, l‘économie marocaine a profité régulièrement des atouts de la région, selon des statistiques récentes.
Selon l’Agence de presse Marocaine (MAP), l’Etat cherche à faire de la région de Dakhla-Oued Eddahab une plaque tournante stratégique d’échange entre le Maroc et d’autres pays africains, en envisageant la relance de l’activité économique dans les provinces du sud, dont Guerguerat et Bir Gandouz.
L’investissement pour cette action nécessiterait un budget de 160 millions de dirhams soit 18 millions de dollars. Le Royaume veut établir des zones commerciales à la frontière d’El Guerguerat et de Bir Gandouz, chacune couvrant une superficie de 30 hectares. Ce projet vise également à profiter aux petites et moyennes entreprises et aux industries de divers secteurs, notamment les entrepositaires, les transitaires, les agents de fret et d’autres services tels que les banques, les magasins…
Le gouvernement marocain a déjà annoncé des appels d’offres sur des projets destinés à attirer les investisseurs et à améliorer les infrastructures de la région afin d’encourager les investissements nationaux et étrangers. La région a connu des évolutions géostratégiques, augmentant la sécurité au point de passage frontalier maroco-mauritanien.
Guerguerat a longtemps été un carrefour vital entre le Maroc et l’Afrique de l’Ouest. La frustration a éclaté l’année dernière en octobre, lorsque les marchandises et le trafic civil ont été affectés négativement par les manœuvres militaires du Polisario dans la région.
En raison de l’importance de la région, un certain nombre de pays ont dénoncé les actes du Polisario et souligné l’importance de maintenir la sécurité régionale pour éviter des perturbations affectant le trafic de marchandises dans la région. De nombreux membres de la communauté internationale ont également salué le déploiement par le Maroc de ses forces militaires pour rétablir les activités dans la région.