Le Maroc figure parmi les premiers pays au monde à avoir introduit de nouvelles technologies en vue d’améliorer son efficacité énergétique. C’est le constat d’un lauréat du prix des Nations unies pour le climat. Stephen O Anderson qui s’exprimait lors de la 3ème édition des rencontres africaines de l’efficacité énergétique a mis l’accent sur le leadership du Maroc par rapport au protocole de Montréal, ajoutant que la politique mise en place en matière d’efficacité énergétique fait du Royaume « Un pays pionnier en Afrique et dans le monde.»
Les rencontres africaines de l’efficacité énergétiques, tenues hier à Casablanca, est une occasion pour échanger sur les plans et les méthodes à adopter pour encourager les énergies vertes et préserver le climat. Labellisé COP23 et organisé en partenariat avec l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE), l’Agence en charge de l’efficacité énergétique auprès du G20 IPEEC et l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), la Banque Européenne de développement (BERD) et la Banque africaine de développement (BAD), cet événement permettra aux participants d’échanger sur des questions liées notamment à l’investissement dans l’efficacité énergétique.
Initié par AOB Group sous l’égide du ministère de l’énergie, des mines et du développement durable, cette édition a connu la participation des représentants et acteurs économiques de pays africains, de décideurs nationaux et internationaux, des experts et des chercheurs des secteurs public et privé. Il est à noter que cette troisième édition sera suivie à partir de septembre 2018 de deux ateliers de travail en Afrique de l’Ouest, notamment à Dakar au Sénégal et à Abidjan en Côte d’Ivoire et d’un atelier au Caire.