Dans un climat où le chômage persiste, créer des alternatives qui auront pour enjeu d’absorber une large frange de la population inactive, est une nécessité primordiale pour le Maroc. Cela réduira le taux de chômage et augmentera celui de l’employabilité. Le Royaume n’est pas resté indifférent face à ce fléau, ainsi on constate une réduction du taux de chômage entre le second trimestre 2017 et celui de 2018 passant de 10,5 % au premier trimestre de l’année encours à 9,1% au 2ème trimestre.

En effet une note d’information du Haut Commissariat au Plan, révèle de façon précise un léger ralentissement avec une baisse du nombre de chômeurs, passant de 1.124.000 à 1.103.000 entre le 2ème trimestre de 2017 et la même période de 2018. Sans grande surprise, les femmes restent les plus touchées par le chômage, avec 11,1% contre 8% parmi les hommes. Le secteur des « services » est le principal pourvoyeur d’emplois avec 53.000 postes cette année. Quant au secteur de l’ « industrie y compris l’artisanat », celui-ci a réalisé un bon en avant avec un accroissement de 1,7%.

Devant cette infime lueur d’espoir, l’équation n’est tout de même pas résolue puis qu’une autre face de l’iceberg s’érige devant nous, à savoir la non –adéquation entre la formation et le profil de l’emploi. On constate que de plus en plus de diplômés trouvent des difficultés à s’insérer dans le marché de l’emploi ou acceptent un emploi dont les exigences et qualifications ne correspondent pas à leur niveau de formation, quand de leur côté les entreprise accusent un manque de profils adaptés à leurs besoins.

En sommes, pour pallier à ces problèmes, se dresse la riposte du gouvernement qui a entamé une série de mesures guidées par la vision royale en faveur de la jeunesse marocaine. Ainsi, il devient donc impératif que chaque acteur s’implique de sorte à créer un mouvement d’ensemble qui représentera un atout considérable pour venir à bout de cette situation problématique.

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