Après une longue période de sécheresse, les précipitations abondantes enregistrées ces dernières semaines dans la province d’Essaouira ont apporté un répit bienvenu aux agriculteurs et éleveurs. Ces pluies ont permis une nette amélioration des conditions agricoles, notamment pour les filières de l’arganier, de l’olivier et des cultures maraîchères.
Dans les plaines de Chiadma, les sols asséchés ont retrouvé une partie de leur fertilité, permettant aux cultures de reprendre vigueur. Les maraîchers, qui redoutaient une saison difficile, voient désormais leurs champs reverdir.
“Ces pluies sont une bénédiction ! Elles vont permettre une récolte plus prometteuse que l’an dernier”, témoigne Hamza Saguer, agriculteur à Had Dra. “Depuis le début du mois, je n’ai même pas eu besoin d’activer mon système d’irrigation. Cela réduit nos coûts en eau et en électricité.”
Rachid Annour, un autre exploitant, partage cet optimisme : “Il y a quelques semaines, nos terres étaient desséchées. Aujourd’hui, nos plants ont repris de la vigueur, et nous pouvons espérer une bonne récolte.”
Impact positif sur l’arganier et l’olivier
Les précipitations ont également profité aux vergers d’oliviers et d’arganiers, deux cultures emblématiques de la région. La floraison, compromise par le manque d’eau, semble désormais mieux engagée, laissant entrevoir une production satisfaisante.
Ahmed Najid, directeur provincial de l’agriculture, confirme cette tendance : “Ces pluies ont amélioré l’humidité des sols, favorisant la germination des cultures de printemps et la régénération des pâturages. Les rendements en légumes, légumineuses et fourrages devraient être meilleurs.”
Soulagement pour les éleveurs
Le retour de la végétation dans les parcours naturels est une bonne nouvelle pour les éleveurs, qui pourront réduire leur dépendance aux aliments pour bétail, souvent coûteux en période de sécheresse. “La couverture végétale se reconstitue, offrant une alimentation plus abondante et de meilleure qualité pour les troupeaux”, explique M. Najid.
