Ce 27 juillet, s’est tient à Casablanca, la première édition du Forum International des Énergies de l’Industrie (FIEI) , avec pour thème « Décarbonation : quelles opportunités pour l’Industrie Marocaine ? ».

La première édition du Forum International des Énergies de l’Industrie, a vu les participations de Mehdi Tazi, vice-président général de la Confédération Générale des Entreprises Marocaine (CGEM) et Saïd Mouline, directeur général de l’Agence Marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE) qui ont réagit sur le thème principal « Décarbonation : quelles opportunités pour l’Industrie Marocaine ? » lors de leurs différents Keynotes.

Tous deux sont unanimes, la décarbonation présente des opportunités pour l’Industrie Marocaine. Le vice-président général CGEM le dit si bien son secteur est dépendant à plus de 90% de l’approvisionnement énergétiques, raison pour laquelle dès 2009, ils ont misé sur une nouvelle politique basée sur les énergies renouvelables, sur la sécurisation de l’approvisionnement énergétique, mais également sur l’efficacité énergétique avec à la clé des objectifs ambitieux.

D’ici à l’horizon 2030, le patronat engagé aux côtés du Royaume, envisage atteindre des capacités de production d’énergies renouvelable de 52% de la production totale et parallèlement à cet objectif, ils sont également engagés à réduire les émissions de gaz à effets de serre de 44% de 2020 à 2030 au Maroc. Cette dynamique s’aligne parfaitement avec les orientations stratégiques à moyen terme du Nouveau modèle de développement du pays, qui ambitionne d’atteindre, d’ici 2030, une part de 40% des énergies renouvelables dans la consommation totale et de faire de l’énergie un levier d’attractivité et de développement. Il est également convaincu que la taxe pourrait contribuer à l’accélération de l’émergence d’une industrie nationale verte et décarbonée.

Cet avis de Mehdi Tazi est également partagé par Saïd Mouline. Pour lui, la décarbonation est une carte gagnante pour rendre les entreprises plus compétitives. « La décarbonation se fera au Maroc, pas seulement pour la taxe carbone, mais pour le bien de l’économie et l’environnement, ainsi que pour rendre l’Industrie et les entreprises plus compétitives. C’est Une révolution dans le domaine de la mobilité durable, parce que nous pouvons gagner à plusieurs niveaux, que ce soit logistique ou industriel ».

Le parlement européen a voté en avril une résolution sur le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières. L’instrument dont l’entrée en vigueur est prévue en 2023 doit permettre à l’UE d’imposer ces normes environnementales aux entreprises étrangères exportant sur son territoire. Aujourd’hui, la décarbonation devient une réalité internationale. Les entreprises doivent assurer une compétitivité en optimisant leurs ressources en énergie et par conséquent, leur facture, mais aussi pour accéder aux marchés internationaux sans être pénalisées par la taxe carbone.

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