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Les professionnels de la filière oléicole regroupés sous la Fédération Interprofessionnelle Marocaine de l’olive  INTERPROLIVE  en partenariat avec l’Office nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (l’ONSSA) et le Ministère de l’Agriculture et la Pêche Maritime, sont passés à l’offensive. Dans une conférence de presse organisée le 21 décembre dernier à Rabat, les trois parties ont présenté un « Programme de développement de la filière oléicole au Maroc » visant principalement l’augmentation de la production et une valorisation forte et pérenne des produits de l’olive que sont l’Huile d’olive et l’olive de table. Parmi les différentes stratégies du Programme, celui d’un étiquetage conforme aux règles sanitaires des produits de l’olive était le plus évoqué, car selon M. Rachid Benali, Président de l’interprofession marocaine de l’olive, « 85% du volume de l’huile d‘olive est consommé en vrac et seulement 15% est conditionnée ». Le besoin d’améliorer la qualité des huiles d’olive sur le marché nationale est « conforme à la législation en vigueur concernant l’organisation interprofessionnelle et notamment la loi 03-12 » ajoute-il. Quant au coût, ce programme de développement de la filière oléicole a nécessité un investissement de 29,5 milliards de dirhams dont 8,4 milliards de participation de l’Etat marocain.

Par ailleurs, côté chiffres, à ce jour, le secteur de l’huile d’olive au Maroc participe, en amont, à hauteur de 6% dans la formation du PIB agricole et représente 15% des exportations agroalimentaires nationales, soit une entrée moyenne de devises de 1,5 milliards de dirhams par an. Aussi, la filière oléicole est considérée par les professionnels comme une source importante d’emploi, et pour cause, elle procure quelques 147 millions de journées de travail par an, soit l’équivalent de 190.000 emplois permanents, rien que cela !

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