Un atelier de “Validation de l’analyse bilan carbone des deux filières : palmier dattier et arganier”, s’est tenu, jeudi à Rabat, à l’initiative de l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA) et de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
L’atelier se fixe pour objectif principal de présenter et de valider les résultats préliminaires de l’analyse du bilan carbone des filières du palmier dattier dans la région de Drâa-Tafilalet et de l’arganier dans la région de Souss-Massa.
S’exprimant à cette occasion, la directrice générale de l’ANDZOA, Latifa Yaacoubi, a expliqué que l’estimation de l’empreinte carbone des deux écosystèmes et filières s’avère primordiale pour pénétrer le marché carbone international.
Pour Mme Yaacoubi, l’étude a été conçue afin de fournir des données fiables qui deviennent un atout stratégique pour répondre aux exigences réglementaires internationales et aux attentes croissantes des consommateurs et des investisseurs dans un monde de plus en plus tourné vers la durabilité et l’économie verte.
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Il est donc impératif d’introduire dans le champ de pratique des considérations et des solutions visant à relever les défis associés aux changements climatiques et explorer les possibilités et enjeux de la décarbonation et la séquestration, a-t-elle tenu à souligner, relevant dans ce sens que la séquestration biologique du carbone, par le biais de pratiques agricoles durables et d’une gestion responsable des ressources, représente une voie idoine pour atténuer ces effets.
Elle a aussi rappelé que les quatre contrats-programmes majeurs de l’ANDZO visent principalement la réhabilitation des oasis et de la forêt d’arganier, notamment à travers la plantation de 5 millions de palmiers-dattiers, dont 3 millions dans les oasis traditionnelles, et la réhabilitation de 411.000 hectares de la forêt d’arganier, avec la plantation de 50.000 hectares supplémentaires. Pour sa part, Abdelhak Laiti, Représentant adjoint de la FAO au Maroc, a indiqué que l’objectif de cet atelier est de présenter et de valider les résultats préliminaires de l’analyse du bilan carbone mené sur ces deux filières.
“Cette démarche, inscrite dans une approche rigoureuse, participative et inclusive, constitue le socle sur lequel nous pourrons bâtir des plans de décarbonation adaptés aux spécificités locales”, a-t-il dit, ajoutant que c’est aussi l’occasion de poursuivre le dialogue avec les parties prenantes afin d’assurer une adhésion collective et une mise en œuvre efficace de ces plans.
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Cet atelier s’inscrit dans la continuité de ce processus, avec pour objectif principal la présentation et la validation des résultats préliminaires de l’analyse du bilan carbone, a relevé M. Laiti, soulignant que cette rencontre constitue également un espace de concertation ouvert et participatif, réunissant experts, représentants des administrations publiques, institutions de recherche et acteurs locaux.
Organisé les 10 et 11 octobre, l’atelier est une plateforme pour la diffusion et la communication des plans de décarbonation auprès des acteurs locaux, régionaux, et nationaux. L’objectif est de sensibiliser et d’engager les divers acteurs autour des enjeux écologiques, tout en promouvant une culture de responsabilité collective et de coopération pour la transition écologique.
Les travaux de cet atelier s’inscrivent dans le cadre du Programme de coopération technique (PCT) de la FAO, démontrant un engagement continu envers les pratiques durables et la gestion environnementale des zones fragiles représentées par les écosystèmes oasiens et de l’arganier.