Le Palais de l’Élysée a annoncé dimanche soir la composition du nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Sébastien Lecornu, composé de 34 ministres, dont 17 femmes.
Selon l’entourage du chef du gouvernement, cette équipe se veut un « mélange de société civile, de profils expérimentés et de jeunes parlementaires », marquant la volonté d’un équilibre entre renouvellement et continuité.
Plusieurs figures politiques quittent la scène gouvernementale, à l’image de Bruno Retailleau, ancien ministre de l’Intérieur et président de Les Républicains, remplacé par Laurent Nuñez, préfet de police de Paris. Elisabeth Borne, ancienne cheffe du gouvernement et ministre de l’Éducation nationale, cède pour sa part sa place à Édouard Geffray.
L’ancien Premier ministre Manuel Valls, qui dirigeait le ministère des Outre-mer, est remplacé par la franco-marocaine Naïma Moutchou.
Parmi les reconduits, Jean-Noël Barrot conserve le ministère des Affaires étrangères, Gérald Darmanin reste à la Justice et Rachida Dati demeure à la Culture. Roland Lescure garde le portefeuille de l’Économie, tandis qu’Annie Genevard reste à l’Agriculture, dans un souci de stabilité alors que la présentation du budget 2026 est prévue ce lundi.
D’autres responsables changent de fonctions : Catherine Vautrin quitte le Travail pour la Défense, Benjamin Haddad est reconduit aux Affaires européennes et Aurore Bergé conserve la charge de l’Égalité et de la lutte contre les discriminations.
Ces nominations mettent fin à plusieurs jours d’incertitude politique, marqués par la démission de Sébastien Lecornu la semaine dernière, suivie de son rappel par le président de la République pour former un nouvel exécutif, un mois après le départ de François Bayrou à la suite d’un vote de défiance à l’Assemblée nationale.
