Gazoduc-Nigeria-Maroc

D’ici fin 2024, le Gazoduc Nigéria-Maroc, l’un des mégaprojet devant traverser onze pays et relier au moins 340 millions d’habitants à 5 600 milliards de mètres cubes de gaz, en vue d’alimenter l’Europe, obtiendra la décision finale d’investissement (DFI).

Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc, prévu depuis 2016, et porté par le fonds souverain marocain Ithmar Capital, le fonds souverain du Nigeria, la Compagnie pétrolière nationale nigériane(NNPC Limited) et l’Office national des hydrocarbures(ONHYM) et des mines marocain, est en bonne voie pour obtenir la décision finale d’investissement d’ici fin 2024 et se concrétiser après sept ans de développement de divers partenariats, selon les déclarations récentes de la NNPC, Mele Kyari, directeur général de la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC Limited) en marge de la conférence CERAWeek, tenue du 18 au 20 mars 2024.

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Le gazoduc Nigeria-Maroc long d’environ 6 200 km, devrait parcourir onze pays africains sur la façade atlantique pour livrer sa production de gaz nigérian jusqu’au royaume. Ce chantier avait été lancé en 2016 par le roi Mohammed VI lors d’une visite à Abuja. Essentiel, il remplacera durablement le gazoduc Maghreb Europe (GME), condamné à mort par Alger en 2021.

Le NMGP, au coût estimé à 23 milliards d’euros (250 milliards de dirhams), aurait obtenu l’accord de plusieurs pays par lesquels il passera, selon des sources officielles à Abuja. Par ailleurs, fin 2022, le Maroc et le Nigéria ont signé sept protocoles d’accord avec Nouakchott, Dakar, Banjul, Bissau, Conakry, Freetown, Accra, et un autre avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’exploitation finale de ce projet reste encore tributaire de l’accord de quatre pays, dont le Togo.

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