Les ouvriers grévistes de l’avionneur américain Boeing ont accepté l’offre de l’administration d’augmenter leur salaire de 38% sur quatre ans, mettant fin à leur mouvement social qui a paralysé la compagnie pendant cinq semaines.
La mi-septembre, les 33 000 machinistes du géant américain, inscrits sous la bannière de l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale, avaient décidé un débrayage pour exiger une hausse des salaires et des avantages sociaux.
La grève des machinistes, la première en 16 ans, avait mis un coup d’arrêt à la production de l’avionneur, condamnant à l’arrêt plusieurs de ses chaînes de construction, dont certains de ses fleurons, à savoir les 737, 767 et 777.
Elle a également compliqué davantage les difficultés financières du géant de l’aéronautique, mis à rude épreuve en raison de problèmes de qualité et de lourdes pertes dans ses activités commerciales et de défense, qui lui ont coûté plus de 10 milliards de dollars en 2024.
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Face à cette crise, le directeur général Kelly Ortberg, nommé l’été dernier, avait annoncé, en octobre, la suppression de 17 000 emplois (10% des effectifs), alors que la compagnie s’employait pour lever plus de 24 milliards de dollars en fonds propres pour se maintenir à flot.
Suite au vote positif des machinistes, les usines de Boeing dans les Etats de Washington (ouest), de l’Oregon (nord-ouest) et de Californie (ouest) reprendront leurs activités dès mercredi.
IDM avec MAP