Qui peut s’en douter sans être aussitôt contredit ? Volvo Trucks est leader dans son secteur. Et comment ? Le producteur ne rate pas une occasion pour surprendre. Il a une réponse à toutes les attentes des clients, même les plus exigeants. Avec des solutions de transport complètes et sa gamme de camions pour travaux moyens à lourds dernières générations, le constructeur n’accepte que le leadership. Et ce n’est pas tout. « L’assistance à la clientèle est sécurisée via un réseau mondial de 2100 points de service et ateliers dans plus de 130 pays », s’engage le management de l’entreprise devenue idole international en matière de transport professionnel et de gros engins. Constat à l’appui, « avec les camions Volvo, assemblés dans 16 pays dans le monde, Volvo Trucks à Gand est la plus grande usine d’assemblage de Volvo Trucks, spécialisée dans les poids lourds et les cabines », chuchotent les participants à la conférence de presse tenue par la fabriquant à l’occasion du lancement de sa nouvelle gamme d’engins de haute technologie. Et d’ajouter : « En 2017, plus de 112 milles camions Volvo ont été livrés dans le monde entier. Volvo Trucks fait partie du Groupe Volvo, l’un des principaux fabricants de camions, d’autobus et d’équipement de construction au monde ainsi que des moteurs marins et industriels ». Industrie du Maroc a fait pour vous le voyage jusqu’au siège du fabriquant. Bilan : Les valeurs fondamentales de Volvo Trucks sont la qualité, la sécurité et le respect de l’environnement ne sont jamais en laisse. Le Groupe fournit également des solutions complètes de financement et de service. Dossier.

La question interpelle plus d’un. Elle est même une problématique à résoudre le plus tôt possible car le bilan des accidents mortels est lourd. Un avis que partage le management de Volvo Trucks. Selon le constructeur, « l’augmentation du nombre de véhicules sur les routes, l’accélération de la circulation et la distraction pouvant découler de l’abondance d’informations imposent des exigences considérables aux conducteurs de véhicules commerciaux et particuliers ». Et de poursuivre : « jamais les opportunités d’accroissement de la sécurité au volant n’ont été aussi nombreuses qu’à ce jour ». D’où, l’importance des systèmes de sécurité active équipant de nombreuses voitures et de nombreux poids lourds modernes qui contribuent grandement à la prévention des incidents et des accidents. Volvo Trucks en a mis les plus sécurisant.
Le leader dans son secteur, Volvo Trucks répond fidèlement aux attentes des clients les plus exigeants. Il ne sort pas non plus du cadre législatif qui oblige. Depuis novembre 2015, une exigence légale de l’UE impose d’équiper les nouveaux poids lourds à deux et trois essieux de la fonction de freinage d’urgence automatique. L’objectif est simple mais à la fois difficile à appliquer : réduire les accidents, et pourquoi pas atteindre le défi « zéro accident ». « À l’heure actuelle, la législation exige que le système de freinage d’urgence réduise la vitesse du véhicule de 10 km/h. L’an prochain, cette réduction devra atteindre 20 km/h », précise le texte de loi.
D’après Carl Johan Almqvist, directeur sécurité produits et trafic chez Volvo Trucks, « le durcissement de la législation est une bonne chose, mais il me semble que les exigences légales sont encore trop basses ». Les statistiques du responsable viennent consolider ses dires : « Si vous circulez à 80 km/h lorsque le système de freinage d’urgence se déploie, il faut ralentir de bien plus de 20 km/h pour éviter une collision massive avec un véhicule immobilisé ».

Les solutions de Volvo Trucks
Riche de son expérience, le leader « Volvo Trucks a développé un système allant bien au-delà des exigences légales actuelles et futures », se vante le concepteur. Introduit en 2012, le système vise en premier lieu à avertir le conducteur de tout risque de collision. Est-ce possible ? Bien évidemment, mais cela se limite à « avertir le conducteur qui évalue rapidement la situation et évite l’accident », explique Carl Johan Almqvist qui ne rate pas non plus l’occasion pour vulgariser les nouveaux systèmes. Selon lui, « le freinage d’urgence intervient uniquement si cela est absolument nécessaire. Il s’applique alors avec une réactivité extrême. La vitesse de freinage (ou de ralentissement, pour employer le terme technique exact) est d’environ 7 m/s², soit des performances comparables à celles de nombreuses voitures particulières. En pratique, cela signifie que le véhicule peut passer de 80 à 0 km/h en une quarantaine de mètres ».
Par ailleurs, le même « système surveille les véhicules qui précèdent à l’aide d’une caméra et d’un dispositif radar et fonctionne aussi bien qu’il fasse soleil, qu’il y ait du brouillard ou qu’il fasse nuit », dixit.
Un professionnel rencontré sur place, lors des démonstrations des nouveaux engins de Volvo Trucks, nous chuchote qu’« en cas de risque de collision, le conducteur est averti par des alarmes lumineuses et sonores incrémentielles. Si le système ne détecte aucune réaction du conducteur, le véhicule commence automatiquement à appliquer un léger freinage. Si le conducteur ne réagit toujours pas, le freinage d’urgence est déployé jusqu’à l’immobilisation complète du véhicule ». L’innovation en la matière se caractérise au bout des cinq secondes supplémentaires sans mouvement du volant ou autre réaction. Comment ? « Le frein à main est automatiquement serré, une mesure de sécurité qui empêche le véhicule de rouler si le conducteur est en état de choc ou inconscient », surenchérit un responsable technique d’une multinationale cliente. Les arguments du concepteur ne manquent pas. « Lorsque le freinage d’urgence est déployé, les feux stop se mettent à clignoter pour avertir les véhicules qui vous suivent. Si la vitesse du véhicule tombe en dessous de 5 km/h, les feux de détresse clignotants sont également activés », fait-il savoir dans son communiqué de presse.
Et de poursuivre : « le système de Volvo fonctionne également sur les routes sinueuses et peut faire la distinction entre les glissières latérales et les véritables obstacles, tels que des véhicules, y compris les motos. Pour tirer pleinement parti du système, il est essentiel de veiller à ce que toutes les fonctions, comme les freins ABS, soient activées à la fois sur le véhicule et sur la remorque ».
Pour conclure ce volet important de la sécurité routière, Carl Johan Almqvist précise que « nos systèmes de sécurité active font partie d’une solution globale qui réduit clairement les risques d’accidents de la route. Il faut toutefois garder à l’esprit que la technologie ne peut pas tout faire à elle seule. La sécurité routière exige une interaction active entre tous les usagers. Un conducteur expérimenté et attentif qui conduit son véhicule de manière responsable reste le meilleur ingrédient de la prévention des accidents ».
A titre d’exemple, l’innovation de Volvo Trucks se base sur quelques systèmes de sécurité intelligents, à savoir : « Le Régulateur d’allure et d’espacement aide le conducteur à maintenir une distance préréglée par rapport au véhicule qui le précède » ; « L’Avertisseur de collision avec freinage d’urgence avertit le conducteur en cas de risque de collision avec un véhicule qui le précède et active au besoin les freins » et « Le Dispositif d’alerte conducteur incite le conducteur à faire une pause s’il décèle des signes de somnolence ou d’inattention ».

Volvo Concept Truck

Volvo Trucks renforce la sécurité
Parmi les objectifs affichés par Volvo Trucks, la sécurité routière accrue et l’environnement de travail amélioré pour les conducteurs restent les plus élémentaires. Un souci majeur qui oblige le constructeur d’engins à lancer de nouveaux systèmes d’assistance au conducteur associés au Volvo Dynamic Steering, cette innovation primée qui assiste la direction des poids lourds de façon révolutionnaire. Zoom.
A quoi sert « Le Volvo Dynamic Steering » qui a complètement révolutionné le métier de conducteur ? La réponse du constructeur ne tardera pas. C’est la solution aux attentes des conducteurs et des clients les plus exigeants : Meilleure stabilité directionnelle, manœuvres plus aisées et confort accru. Autrement dit, de quoi « réduire à la fois les risques d’accidents de la route et les blessures dues aux douleurs », résume Carl Johan Almqvist, Directeur Sécurité Produits et Trafic chez Volvo Trucks.
Et d’ajouter : « Nous poursuivons maintenant notre success story avec de nouvelles fonctions pour faire du trafic routier un environnement encore plus sûr. Cette démarche est en accord avec notre vision du « zéro accident causé par un véhicule Volvo ». Ces fonctions ont été développées pour aider les conducteurs à éviter certains des scénarios d’accident les plus courants identifiés par notre programme de recherche sur les accidents ».
Pour vulgariser davantage ces solutions innovantes, Almqvist affirme qu’« en intégrant le Volvo Dynamic Steering aux autres systèmes d’amélioration de la sécurité et du confort, Volvo Trucks a mis au point deux systèmes d’assistance au conducteur à titre de prévention des accidents. Volvo Dynamic Steering avec assistance à la stabilité et Volvo Dynamic Steering avec assistance au maintien de la trajectoire». Et ce n’est pas tout. Les arguments ne manquent pas.

Velléité de dérapage avant que celui-ci ne se produise
Pour éviter le drame, roulez en Volvo Trucks et suivez les consignes de son Directeur Sécurité Produits et Trafic. « Imaginez que vous conduisez sur une chaussée glissante, mouillée, et que vous sentez soudainement que l’arrière du véhicule commence à perdre de l’adhérence sur l’asphalte. Avant que cela ne se transforme en dérapage, vous braquez doucement dans le sens opposé jusqu’à ce que le danger soit écarté. C’est exactement comme ça que le système Volvo Dynamic Steering avec assistance à la stabilité fonctionne. Toute la différence réside dans le fait que ce système est en mesure de détecter ce risque et aider à stabiliser le véhicule bien avant que vous ne déceliez quoi que ce soit », conseille-t-il.
Moins de risque de sortie de route
L’autre innovation en matière de sécurité, le système Volvo Dynamic Steering avec assistance au maintien de la trajectoire, donne un coup de pouce au conducteur lorsque le système détecte que le véhicule présente des signes de franchissement du marquage de sa voie. Un léger mouvement du volant dans le bon sens et une légère vibration insufflée dans le volant avertissent le conducteur qui n’a plus qu’à redresser le véhicule dans sa voie.

Résistance du volant en fonction des besoins de chacun
En prime de ces deux nouveaux systèmes d’assistance, Volvo Truck lance sur le marché une fonction attendue depuis longtemps, qui permet d’ajuster la résistance du volant de façon personnalisée dans les véhicules équipés du Volvo Dynamic Steering. C’est que fait entre Almqvist qui ajoute : « Chaque conducteur a une perception différente du degré de souplesse que doit adopter le système de direction. Désormais, chaque conducteur peut ajuster la résistance du volant exactement comme il le désire pour une conduite confortable, détendue et sûre. C’est une fonctionnalité très pratique, surtout pour les véhicules qui ont différents conducteurs ».

Les véhicules de la marque communiquent dans la circulation
Qu’est-ce que le Connected Safety ? « C’est un nouveau service cloud qui permet aux camions et aux voitures Volvo de communiquer automatiquement en cas de conditions de circulation dangereuses », précise Carl Johan Almqvist, Directeur Sécurité Produits et Trafic chez Volvo Trucks.
La version de Connected Safety pour voiture particulière a été créée par Volvo Cars en 2016. Avec la version désormais déployée par Volvo Trucks, les camions et les voitures peuvent s’alerter mutuellement d’un danger potentiel. A l’unanimité, les professionnels la qualifient d’« une prouesse rendue possible grâce au partage des données de sécurité entre les deux entreprises par le biais de leurs clouds respectifs ».
Même son de cloches chez le fabriquant : « Le risque d’accident sera atténué si davantage de véhicules peuvent échanger des informations en temps réel sur les conditions routières ». Bilan très positif. « Avec Connected Safety, nous misons sur l’avenir dans l’espoir que d’autres constructeurs adopteront la technologie », déclare Carl Johan Almqvist.

Comment ça marche ?
« Un véhicule immobilisé sur le bord de la route alors que la visibilité est mauvaise représente un risque de collision par l’arrière qui peut s’accompagner de graves conséquences. Une alerte déclenchée bien en amont octroie à tous les conducteurs des voitures et camions en approche le temps nécessaire pour ralentir, adapter leur conduite et éviter une collision », explique Carl Johan Almqvist.
Autrement dit, la Connected Safety est conçu pour envoyer des alertes aux véhicules connectés au service qui se trouvent à proximité chaque fois qu’un conducteur actionne les feux de détresse.
D’après d’Emanuele Piga, responsable des solutions clients et du développement de nouveaux services chez Volvo Trucks, « au fil des améliorations apportées à la technologie et avec l’élargissement du parc de véhicules connectés au système, ces informations en temps réel constitueront un complément essentiel aux divers systèmes de sécurité intelligents et solutions d’aide au conducteur qui équipent nos camions à l’heure actuelle ». A ses yeux, la « Connected Safety marque le début d’une nouvelle ère dans notre volonté permanente de promouvoir une conduite sûre et d’éviter les accidents ».
Consciente de l’importance de la communication entre véhicules, Volvo Trucks commencera immédiatement par équiper ses nouveaux véhicules de la technologie Connected Safety en Suède et en Norvège, où Volvo Trucks et Volvo Cars représentent une grande part des nouvelles immatriculations annuelles.

La Connected Safety de Volvo Trucks
• Lorsque les feux de détresse sont actionnés, le véhicule envoie un signal du téléphone mobile connecté à Internet du conducteur vers le service cloud Volvo Trucks. Cette information est ensuite transmise au service correspondant chez Volvo Cars. Une alerte est enfin diffusée à tous les camions et voitures connectés approchant du véhicule ayant déclenché ses feux de détresse.
• Le système Connected Safety sera déployé en Suède et en Norvège courant 2018 sur les Volvo FH, Volvo FH16, Volvo FM et Volvo FMX équipés du système intégré de services et d’info divertissement de Volvo Trucks, selon les spécifications du véhicule et le choix des services.
• Volvo Cars propose la technologie Connected Safety sur tous ces nouveaux modèles : Volvo XC60, Volvo XC90, Volvo XC40, Volvo S90 et Volvo V90.
• Autres systèmes de sécurité et de prévention des accidents équipant les camions Volvo : Régulateur d’allure et d’espacement : aide le conducteur à maintenir une distance prédéfinie par rapport au véhicule qui le précède. Avertisseur de collision avec freinage d’urgence : avertit le conducteur en cas de risque de collision avec un véhicule qui le précède et active au besoin les freins. Dispositif d’alerte conducteur : incite le conducteur à faire une pause si le système décèle des signes d’inattention.

Volvo Trucks pour les modèles électriques
Quand le constructeur se lance dans un challenge, rien ne l’arrête. En moins de trois semaines, après avoir dévoilé le tout premier véhicule tout électrique, le Volvo FL Electric, la société étend sa gamme avec un autre véhicule électrique. Conçu pour les activités de transport plus lourd en milieu urbain, comme la collecte des ordures et la distribution, avec des PTAC allant jusqu’à 27 tonnes, le véhicule innovant de la marque ne tardera pas être commercialisé en Europe à partir de 2019. Un grand défi qui témoigne de la grandeur du fabriquant.
Cette fois-ci encore, l’annonce est bonne : « Avec l’introduction du Volvo FE Electric, nous disposons d’une gamme complète de véhicules électriques pour les activités en milieu urbain et cela constitue une étape stratégique dans le développement de notre offre globale de solutions de transport électrifiées. Cela ouvre de nouveaux horizons pour la coopération avec les villes désireuses d’améliorer la qualité de l’air, de réduire le bruit de la circulation et de désengorger le réseau aux heures de pointe, car les activités commerciales peuvent être réalisées tôt le matin ou en fin de soirée, dans le silence et sans émission d’échappement », explique Claes Nilsson, Président Volvo Trucks.
Selon lui, le premier Volvo FE Electric est un véhicule de collecte des ordures équipé d’une superstructure développée en collaboration avec le plus grand carrossier européen, Faun. Ledit véhicule entrera en service début 2019 à Hambourg, deuxième plus grande ville d’Allemagne.
Le choix de la ville test est judicieux. « Hambourg, élue Capitale verte européenne en 2011, œuvre depuis longtemps et avec succès dans une multitude de domaines pour soutenir un développement urbain durable et respectueux de l’environnement. Le secteur du transport n’est pas en reste : les autobus électriques de Volvo sont déjà en exploitation sur le réseau des transports publics. Les expériences et les ambitions suscitées par cette aventure font de Hambourg un partenaire très intéressant pour nous », argumente Jonas Odermalm, Product Line Vice President pour les Volvo FL et Volvo FE chez Volvo Trucks.
Pour sa part, le Dr. Rüdiger Siechau, PDG de Stadtreinigung Hamburg, décèle un fort potentiel des véhicules électriques pour la ville en matière d’avantages environnementaux. Une conviction qu’il argumente à sa manière : « Actuellement, chacun de nos 300 véhicules classiques de collecte des ordures émet environ 31 300 kg de dioxyde de carbone par an. Un véhicule de collecte des ordures électrique équipé de batteries offrant suffisamment d’autonomie pour un service complet de huit à dix heures est une véritable révolution technologique ». Et ce n’est pas tout, le PDG affirme que « Stadtreinigung Hamburg génère de l’électricité neutre sur le plan climatique qui peut être utilisée pour recharger les batteries ».

Autres points forts du véhicule
Le Volvo FE Electric est doté de plusieurs variantes. Commençant par la cabine à accès bas Volvo qui facilite la montée et la descente et qui offre au conducteur une visibilité hors pair sur le trafic environnant, le nouveau véhicule favorise un environnement de travail amélioré grâce au faible niveau sonore et au fonctionnement sans vibrations.
La capacité des batteries des engins vient conforter les professionnels. Elle est capable d’optimiser selon « les besoins spécifiques, et la recharge est possible sur secteur ou par le biais de stations de recharge rapide », poursuit le PDG.
Pour conclure, Jonas Odermalm affirme que les solutions complètes en matière de transport électrifié qu’offre la marque « sont conçues pour répondre aux besoins spécifiques de chaque client et de chaque ville. Outre les véhicules, notre offre inclura aussi bien l’analyse des itinéraires que des solutions de financement et des services par le biais de notre réseau de distributeurs et de Réparateurs agréés dans toute l’Europe ».

Qu’est-ce que la Volvo FE Electric ?
• Véhicule tout électrique pour la distribution, la collecte des ordures et d’autres applications en milieu urbain, PTAC de 27 tonnes.
• Chaîne cinématique : deux moteurs électriques développant une puissance maximale de 370 kW (puissance continue de 260 kW) avec transmission Volvo à deux vitesses. Couple maxi des moteurs électriques de 850 Nm. Couple maxi de l’essieu arrière de 28 kNm.
• Stockage de l’énergie : batteries lithium-ion, 200–300 kWh.
• Autonomie : jusqu’à 200 km.
• Charge : deux systèmes de recharge différents sont disponibles. CCS2 : puissance de charge maximale de 150 kW CC. Recharge basse puissance : puissance de charge maximale de 22 kW CA.
• Durée de charge : d’une batterie vide à une batterie entièrement chargée (300 kWh) : CCS2 150 kW env. 1,5 heure, recharge basse puissance env. 10 heures.
Volvo FL Electric
• Véhicule tout électrique pour la distribution, la collecte des ordures et d’autres applications en milieu urbain, PTAC de 16 tonnes.
• Chaîne cinématique : moteur électrique développant une puissance maximale de 185 kW (puissance continue de 130 kW) avec transmission Volvo à deux vitesses. Couple maxi du moteur électrique de 425 Nm. Couple maxi de l’essieu arrière de 16 kNm.
• Stockage de l’énergie : batteries lithium-ion, pour un total de 100–300 kWh.
• Autonomie : jusqu’à 300 km.
• Charge : deux systèmes de recharge différents sont disponibles. CCS2 : puissance de charge maximale de 150 kW CC. Recharge basse puissance : puissance de charge maximale de 22 kW CA.
• Durée de charge : d’une batterie vide à une batterie entièrement chargée : recharge rapide en 1-2 heures (CC), recharge de nuit jusqu’à 10 heures (CA) avec une capacité de batterie maxi de 300 kWh.

Volvo Trucks et Renova testent le véhicule autonome dédié à la collecte des ordures
En coopération avec Renova, la société suédoise de gestion des déchets, Volvo Trucks est en train de tester et de chercher comment des véhicules automatisés peuvent contribuer à une collecte des déchets plus sûre et plus efficace et créer un meilleur environnement de travail pour les conducteurs. Les systèmes automatisés actuellement testés s’appuient sur la même technologie que celle qui équipe le véhicule Volvo autonome en service dans la mine de Kristineberg au nord de la Suède depuis l’automne 2016.

170331-AB Volvo
Förarlös sopbil.
Best. av Anna Arbius
Bild: Cicci Jonson, Bilduppdraget

Une première en son genre. « Conduire un poids lourd dans une zone résidentielle urbaine présentant des rues étroites et des usagers de la route vulnérables impose tout naturellement de sévères exigences en termes de sécurité, même si la vitesse du véhicule n’excède pas une cadence de marche à pied normale. Le véhicule de collecte des ordures que nous sommes en train de tester surveille de façon continue ses alentours et s’arrête immédiatement si un obstacle apparaît soudain sur la route. Le système automatisé génère également de meilleures conditions pour le conducteur qui peut ainsi garder un œil prudent sur tout ce qui se passe à proximité du véhicule », explique Carl Johan Almqvist, directeur de la sécurité produits et trafic chez Volvo Trucks.
La première fois que le véhicule de collecte des ordures automatisé est utilisé dans une nouvelle zone, il est conduit manuellement tandis que le système embarqué surveille et trace constamment l’itinéraire à l’aide de capteurs et d’une technologie GPS. Le véhicule pénètre dans cette zone, il sait exactement quel itinéraire il doit suivre et auprès de quelles poubelles il doit s’arrêter.

Comment ça marche ?
Le concepteur explique : « Au premier arrêt, système automatisé activé, le conducteur descend de la cabine, se place à l’arrière du véhicule, déplace la poubelle-conteneur et la vide de la même façon qu’il le fait aujourd’hui en actionnant les commandes appropriées. Une fois l’opération terminée, et dès qu’il en reçoit l’ordre du conducteur, le véhicule recule automatiquement jusqu’à la poubelle suivante. Le conducteur emprunte exactement le même itinéraire que le véhicule et a donc une vue parfaite de ce qui se passe dans le sens de la circulation ».

Mais pourquoi en marche arrière et non en marche avant ?
« En faisant circuler le véhicule en marche arrière, le conducteur reste en permanence à proximité du compacteur, il n’a ainsi pas besoin de faire des allers-retours entre l’arrière du véhicule et la cabine à chaque fois que le véhicule se déplace. Et comme le conducteur n’a plus à sauter dans ou hors de la cabine à chaque démarrage ou arrêt, cela réduit le risque de blessures au travail, telles que les douleurs aux genoux ou aux articulations », précise Hans Zachrisson, directeur du développement stratégique chez Renova.
Et d’ajouter : « Rouler en marche arrière, sinon, est une manœuvre assez risquée dans la mesure où le conducteur voit difficilement ce qui se passe derrière son véhicule, même s’il est équipé d’une caméra. Dans certaines zones, il n’est pas permis, pour des raisons de sécurité, de rouler en marche arrière avec un poids lourd, dans d’autres zones la réglementation impose qu’un co-pilote reste derrière le véhicule afin de s’assurer que la voie est libre avant que le véhicule ne recule ».
La solution actuellement testée est conçue pour répondre à ces problématiques. Dans la mesure où les capteurs surveillent la zone tout autour du véhicule de collecte des ordures, la conduite est sûre, quelle que soit la direction dans laquelle le véhicule se déplace. Et si la rue est bloquée par une voiture garée sur le côté par exemple, le véhicule de collecte des ordures contournera automatiquement l’obstacle, dans la mesure bien sûr où l’espace le long de la voiture stationnée est suffisant.
Les systèmes automatisés optimisent les changements de rapport, la direction et la vitesse, réduisant ainsi la consommation de carburant et les émissions polluantes.
Bien que ces aspects techniques existent déjà, il reste encore de nombreuses recherches, tests et développements à effectuer avant que le véhicule de collecte des ordures à conduite autonome ne devienne une réalité. Ce projet commun va se poursuivre jusqu’à la fin de l’année, puis sera suivi d’une évaluation extrêmement approfondie de sa fonctionnalité, de sa sécurité et, point important également, de l’acceptation de ce type de véhicule par les conducteurs, les usagers de la route et les résidents locaux. Des véhicules automatisés à divers degrés seront probablement lancés auparavant dans d’autres applications où les types de transport ont lieu au sein de zones strictement délimitées comme une mine ou un terminal de fret.

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Bild: Cicci Jonson, Bilduppdraget

Volvo Trucks lance des véhicules au gaz avec moins de CO2
Il s’agit d’une première mondiale. Volvo commercialise actuellement des véhicules dont les émissions de CO2 sont réduites de 20 à 100 %. En axant clairement ses efforts sur le développement d’une technologie écoénergétique destinée aux véhicules au gaz, Volvo Trucks ouvre la voie à une réduction considérable de l’impact climatique des missions de transport longues distances et du transport régional lourd.
Mats Franzén, Product Manager Engines chez Volvo Trucks, en est fier. Volvo Trucks commercialise actuellement des véhicules au gaz conformes à la norme Euro 6 qui offrent un rendement énergétique et des performances similaires à ceux des véhicules diesel, mais avec un impact climatique bien plus faible. Les nouveaux Volvo FH et FM au GNL peuvent fonctionner au biogaz (pour une réduction des émissions de CO2 jusqu’à 100 %) ou au gaz naturel (pour une réduction des émissions de CO2 de 20 % comparé au diesel). Ces chiffres concernent les émissions du véhicule pendant son exploitation, du réservoir à la roue.

Comparé aux autres véhicules au gaz actuellement disponibles sur le marché, les nouveaux véhicules Volvo Trucks consomment 15 à 25 % de carburant en moins. Pour offrir la plus grande autonomie possible, ces véhicules fonctionnent au gaz naturel liquéfié (GNL).
Selon Mats Franzén, les nouveaux modèles fonctionnant au GNL ou au biogaz ont « une empreinte climatique nettement inférieure à celle des véhicules diesel. Par ailleurs, ils offrent un bien meilleur rendement énergétique que les autres véhicules au gaz actuellement disponibles sur le marché. Le gaz devient donc une alternative plus viable au diesel même pour le transport longues distances lourd ».
« Un exploitant parcourant 120 milles km par an pour du transport lourd et qui opte pour le gaz naturel au lieu du diesel peut réduire les émissions de CO2 de 18 à 20 tonnes par an », argumente le responsable qui ne tarde pas d’ajouter qu’en sachant que « plus de 264 000 poids lourds ont été immatriculés au sein de l’UE l’année dernière, le potentiel de réduction des émissions produites dans le monde par la circulation commerciale est tout simplement phénoménal ».
Certes, les réserves de gaz naturel sont abondantes, le prix du gaz est compétitif dans de nombreux pays et les infrastructures GNL sont en cours de développement dans toute l’Europe, conformément aux plans d’action de la Commission européenne et des États membres pour garantir l’approvisionnement énergétique européen à long terme.
Lars Mårtensson, Director Environment and Innovation chez Volvo Trucks a également son mot à dire dans ce sens. D’après lui, « par conséquent, nous considérons le GNL comme une alternative de premier ordre au diesel sur le long terme, à la fois pour le transport régional et pour le transport longues distances, où le rendement énergétique, la charge utile et la productivité sont essentiels. Avec une plus grande proportion de biogaz, l’impact sur le climat peut être réduit encore davantage. Pour le transport en milieu urbain, où l’autonomie n’est pas aussi essentielle, les véhicules électriques joueront un rôle plus important à l’avenir. Notre vision : que les véhicules Volvo ne génèrent plus d’émissions, même si pour y parvenir nous devrons recourir non pas à une solution unique, mais à plusieurs solutions en parallèle. Le GNL est l’une de ces solutions ».

Volvo Concept Truck
– Le Volvo Concept Truc est le fruit du volet suédois d’un projet de recherche bilatéral qui implique l’agence suédoise de l’énergie (Energimyndigheten) et le département américain de l’énergie.
– Un véhicule concept américain (projet SuperTruck) a été développé dans le cadre du programme SuperTruck du département américain de l’énergie qui promeut la R&D axée sur l’amélioration de l’efficacité du transport longues distances en Amérique du Nord.

Chaîne cinématique hybride électrique
– Récupère l’énergie dans les descentes présentant une déclivité supérieure à 1 %, ainsi que pendant le freinage. L’énergie récupérée est stockée dans les batteries du véhicule et utilisée pour alimenter le véhicule en mode électrique sur des routes plates ou légèrement vallonnées.
– Une version améliorée du système d’aide à la conduite I-See de Volvo Trucks a été développée spécifiquement pour la chaîne cinématique hybride. Elle analyse la configuration du terrain à l’aide des données GPS et de la carte électronique. Grâce à un algorithme complexe tenant compte de l’élévation de la route et de la vitesse prévue, le système détermine le choix le plus économique et le plus efficace entre le moteur diesel et le moteur électrique, ainsi que le meilleur moment pour utiliser l’énergie récupérée.
– Concernant le transport longues distances, on prévoit que la chaîne cinématique hybride permettra de couper le moteur thermique jusqu’à 30 % du temps de conduite, soit une économie de carburant de 5 à 10 % en fonction du véhicule et du cycle de conduite.

DNES à Gothenburg : Hicham RAHIOUI

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