Le climat général des affaires dans l’industrie, au deuxième trimestre 2023 (T2-2023), aurait été “normal” selon 72% des entreprises et “défavorable” selon 20% d’entre elles, estime Bank Al-Maghrib (BAM).
Ces proportions sont respectivement de 79% et de 18% dans l’”agro-alimentaire”, de 78% et de 13% dans le “textile et cuir”, de 61% et 32% dans la “chimie et parachimie”, ressort-il des résultats trimestriels de l’enquête de conjoncture, menée par BAM. En revanche, 40% des industriels de la “mécanique et métallurgie” auraient qualifié le climat des affaires de “favorable” et 40% de “normal”, ajoute la même source.
Dans l’”électrique et électronique”, l’ensemble des industriels déclarent un climat des affaires “normal”. En ce qui concerne les conditions d’approvisionnement, elles auraient été, au T2-2023, “normales” selon 86% des industriels et “difficiles” selon 14% d’entre eux. Ces proportions atteignent 79% et 21% dans l’”agro-alimentaire” et 73% et 27% dans la “mécanique et métallurgie”. Dans les autres branches, la majorité des entreprises qualifient les conditions d’approvisionnement de “normales”. S’agissant des effectifs employés, ils auraient connu une stagnation durant les trois derniers mois, dans toutes les branches à l’exception de la “mécanique et métallurgie” où ils auraient plutôt baissé.
Pour les trois prochains mois, les industriels anticipent une stagnation des effectifs employés. Par branche, ils prévoient une hausse des effectifs dans l’”électrique et l’électronique” et dans la “mécanique et métallurgie”, une stagnation dans l’”agro-alimentaire” et dans le “textile et cuir” et une baisse dans la “chimie et parachimie”.
Au deuxième trimestre 2023, les coûts unitaires de production auraient augmenté dans toutes les branches d’activité hormis l’”électrique et électronique” où ils auraient plutôt stagné. Au deuxième trimestre 2023, la situation de la trésorerie aurait été qualifiée de “normale” par 61% des entreprises et de “difficile” par 38% d’entre elles. Cette dernière proportion se situe à 12% dans le “textile et cuir”, à 15% dans l’”agro- alimentaire”, à 54% dans la “chimie et parachimie” et à 61% dans la “mécanique et métallurgie”. En revanche, les industriels de l’”électrique et l’électronique” jugent “normale” leur situation de trésorerie.