Après Awrach 1, le gouvernement met en selle une deuxième phase du programme d’insertion d’urgence, en misant cette fois sur la durabilité des emplois créés.
Le coup d’envoi du dispositif de soutien de l’insertion durable dans le cadre du programme Awrach 2, a été donné, mardi dernier à Rabat, en présence du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
Ce dispositif comprend des chantiers visant particulièrement les personnes non diplômées qui sont employées par les entreprises, les coopératives, les associations et les petites entreprises dont le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 10 millions de dirhams au cours des 3 dernières années, ainsi que l’embauche, dans le cadre du programme Awrach, des personnes à la recherche d’emploi ou non déclarées auprès de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) depuis plus de 6 mois.
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Awrach 2 : 150 000 emplois visés…
S’exprimant à cette occasion, le ministre de l’Inclusion Économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences du Maroc, Youness Sekkouri a indiqué que la première phase du programme avait généré plus de 100.000 emplois temporaires. Pour Awrach 2, le but est de prendre en compte le soutien à l’insertion durable, a-t-il fait savoir. Ainsi, Awrach 2 vise à renforcer cette dynamique, à travers la création, cette année, de 150.000 emplois, dont 50.000 postes stables qui s’inscrivent dans le cadre des chantiers de longue durée, a-t-il poursuivi.
Déjà 30 000 disponibles !
Au titre des mesures, Awrach 2 en prévoit plusieurs, notamment un montant de 1.500 dirhams durant 9 mois aux entreprises pour chaque salarié, marocain ou migrant en situation régulière, recruté pour la durée d’une année au minimum dans le cadre de ce programme. À l’en croire, quelques 30 000 emplois sont déjà disponibles suite aux conventions signées dans le cadre du programme avec plus de 129 entreprises.
Et plusieurs conventions signées
En marge de cette cérémonie, plusieurs conventions ont été signées avec les autres ministères, la CGEM et plusieurs fédérations nationales. Commentant ces coopérations, Younès Sekkouri a déclaré que les conventions signées avec les ministères visent à mettre à niveau l’efficacité des politiques publiques en termes d’employabilité, d’investissement et de développement des entreprises, tandis que les conventions qui relient le ministère et les confédérations vont permettre d’accompagner les entreprises dans leur développement avec une prime allouée, pour la première fois, au recrutement et à la formation des personnes non diplômées.
Il faut noter que plusieurs membres du gouvernement et représentants des associations professionnelles ont pris part à la cérémonie.