Après plusieurs mois de test, la centrale tour, dernier projet du complexe solaire de Ouarzazate, opérationnelle à la fin de ce mois d’octobre. Ce projet atteint sa phase finale succédant à l’étape de synchronisation qui s’est déroulée d’une manière très satisfaisante. C’est ce que souligne Mustapha Bakkoury, président-directeur général de Masen.
Le prochain challenge du Maroc dans ce domaine est celui de développer le projet de Midelt en continuant d’améliorer les conditions techniques et économiques pour son aboutissement, indique M. Bakkoury qui s’exprimait à l’ouverture de la 24e édition de la conférence Solar Power And Chemical Energy Systems 2018 «SolarPaces 2018» qui se tient du 2 au 5 octobre 2018 à Casablanca. Ce projet basé sur la technologie hybride allie entre le photovoltaïque et le CSP.
«Nous sommes en train de finaliser les processus liés à ces appels d’offres et dans environ 3 semaines nous serons en mesure de faire une annonce publique», souligne le président-directeur général de Masen. Dans son mot introductif, ce dernier est revenu sur le choix du Maroc de faire des énergies renouvelables une véritable alternative pour développer le modèle économique.
Masen a fait le choix depuis le début d’être technologiquement «agnostique», indique-t-il. Et d’estimer qu’au final cela aboutit à une cohabitation entre quasiment toutes les technologies. Par ailleurs, il explique que la réussite d’un projet ne dépend pas uniquement de l’aspect technologique. Ainsi, l’implantation du projet et son accompagnement institutionnel et financier sont nécessaires pour sa réalisation.
Pour sa part, Badr Ikken, directeur général de l’Iresen, est revenu sur les avancées réalisés par le Maroc dans le domaine du CSP mettant l’accent sur l’avenir prometteur de cette technologie.