Le cluster chinois Shenzhen-Hong Kong-Guangzhou s’est hissé à la première place du classement mondial de l’innovation, détrônant Tokyo-Yokohama, selon le rapport 2025 de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), publié lundi 1er septembre.
Le podium est complété par San Jose-San Francisco aux États-Unis, suivi par Beijing, Séoul et Shanghai-Suzhou. Londres enregistre une progression spectaculaire en passant de la 21e à la 8e place, tandis que Bengaluru en Inde grimpe de la 56e à la 21e grâce à l’essor du capital-risque.
Cette recomposition s’explique, selon l’OMPI, par une méthodologie enrichie, intégrant désormais les investissements en capital-risque en plus des dépôts de brevets et des publications scientifiques. Ces nouveaux critères visent à mieux mesurer la capacité des clusters à transformer la recherche en entreprises et en produits commercialisables.
Au niveau national, la Chine conserve sa position de leader pour la troisième année consécutive, avec 24 clusters dans le top 100, devant les États-Unis qui en comptent 22. Rapportée à la population, l’intensité innovatrice la plus forte est observée dans la région de San Jose-San Francisco, suivie de Cambridge au Royaume-Uni.
Pour le directeur général de l’OMPI, Daren Tang, ces pôles constituent « l’épine dorsale des écosystèmes nationaux » et illustrent la manière dont certaines régions parviennent à transformer les avancées scientifiques en résultats économiques concrets.
